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« Intervilles 2009″ > Des candidats en colère contre les conditions de tournage

5 août 2009 • Catégorie(s) : Le Mag : l'actu des Jeux

Nelson Monfort et Philippe Candelero

Profitant de la diffusion d’ »Intervilles » ce mercredi, Le Parisien/Aujourd’hui en France ressort différentes déclarations, déjà reprises dans la presse locale (et dont nous nous étions fait l’écho lors de notre premier article hebdomadaire sur « Intervilles ») de candidats « en colère » contre les conditions de production du jeu estival de France 3.

Rappelons les faits : cette année, toutes les émissions ont été enregistrées en dix jours sur un site unique implanté à Amnéville-les-Thermes (en Moselle). Les équipes participant à ce cru 2009 se sont donc succédées à un rythme effrenné (quasi-quotidien) pour mettre en boîte les 9 numéros de la saison.

Une précipitation qui a provoqué un sérieux manque de ménagement de la part des équipes de production. Des déclarations similaires ou complémentaires à celles relayées début juillet par JSfnet.fr et initialement publiées par la presse quotidienne régionale, notamment La Voix du Nord, sont parues dans Le Parisien/Aujourd’hui en France et ont été diffusées largement toute la matinée par la presse spécialisée :

« On s’attendait à plus de respect pour des candidats bénévoles. Le côté spectacle familial n’est pas derrière la caméra, c’est dommage. » Malgré ce constat, Anne-Sophie Roquette, capitaine de l’équipe lilloise, tempère : « Ça reste une aventure humaine exceptionnelle, très mal organisée cette année ». (…) Une autre Lilloise confie : « On était de la viande à boucherie« . (…)

Ce jour-là (le 21 juin, date du premier tournage), sous la pluie, quatre équipes erraient dans le décor en plein air : Lillois et Marseillais, convoqués pour une ultime répétition finalement annulée sans qu’ils en aient été prévenus, pour laisser place aux équipes de Courchevel et Pornic, fraîchement arrivées, dont le duel devait être enregistré le lendemain soir.

Des heures de route, des règles changées au dernier moment, des conditions désastreuses, et de malencontreuses péripéties qui ont laissé des traces, comme celle de Marcel, piétiné par une vachette : « Il a eu trois côtes cassées, il ne pouvait toujours pas dormir sur l’épaule droite et avait les jambes violettes quinze jours après. Personne de la production n’a appelé« . Même les vainqueurs jettent l’éponge, assurant : « On ne reviendra jamais ! »

Un fiasco en grande partie lié à la réduction du budget au prix de laquelle le divertissement (…) a pu connaître un nouvel été à l’écran. (…) Yves Launoy, producteur historique du programme, ne peut nier l’évidence, et admet : « Marseille et Lille ont essuyé les plâtres. Au-delà, c’est vrai que ça a été difficile. On va réviser notre copie l’an prochain, rajouter deux ou trois jours de tournage pour que les équipes puissent mieux se préparer. Le budget a été réduit de 50% [Alain Vautier, directeur des programmes de France 3, avait officiellement annoncé une réduction de 30%..., NDLR], la chaîne s’est décidée très tard, on a dû tourner très vite…« 

Pour Télé 2 semaines (6 août), il ajoute : « C’est vrai, quand on a reçu les deux premières équipes, Lille et Marseille, en juin, il faisait froid, et il y a eu un problème de cars, qui n’était pas de notre ressort. Les réglages des éclairages duraient trop longtemps. Mais, depuis vingt-cinq ans que je fais ce métier, j’ai toujours respecté les candidats.« 

Auteur : Sébastien Dias
Crédits image : France 3 / D.R.

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