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Giochi senza frontiere : trent’anni di giochi :
un livre sur les 30 ans de « Jeux sans frontières »

« Le 26 mai 1965, la RAI diffuse la première émission de « Jeux sans frontières… »"

Par ces mots, Gianni Magrin nous plonge dans l’histoire de l’une des émissions les plus célèbres d’Europe. Dans une succession d’images, d’anecdotes, de souvenirs, de témoignages… « Jeux sans frontières » revient pour nous émouvoir et nous amuser. Un livre collector pour tous les passionnés.

30 éditions, 18 pays, 265 émissions, 2700 jeux, 2500 villes, 30 000 concurrents,
jusqu’à 65 millions de téléspectateurs par émission… Un seul rêve : l’Europe.

Près de 400 photos, les classements de toutes les émissions, 240 pages (en italien).

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(+ frais de port de 8€ pour un envoi hors Italie)

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« Enfant, j’avais un rêve : participer à « Jeux sans frontières », pour jouer, connaître et rencontrer des jeunes de toute l’Europe. 25 ans sont passés, j’ai grandi, ma vie a changé et ma passion pour les « Jeux » ne s’est jamais éteinte. Qui aurait pu le penser ? Je n’ai jamais participé mais j’ai tout de même vécu l’émotion des compétitions. J’ai rencontré des producteurs, des entraîneurs, des participants. J’ai traversé des villes et des pays. Avec certains, j’ai sympathisé tout de suite et partagé passion et enthousiasme, estime et amitié. Le livre sur « Jeux sans frontières » est surtout dédié à eux, ceux qui ont réussi à prendre part à l’aventure, et à me transmettre des valeurs aussi diverses que la fraternité, le respect des cultures et des traditions des pays différents du mien, l’amour de mon pays et des autres… »
Gianni Magrin

Découvrez en exclusivité pour JSfnet.fr un extrait des pages consacrées à la France :

La France est, après l’Italie, le pays qui a participé au plus grand nombre d’éditions de « Jeux sans frontières ». (…) Arrivée pleine d’enthousiasme au sein du comité de promotion, au point de donner à l’émission un titre original en français, elle a rapidement perdu l’effervescence des débuts et laissé aux autres la préparation des émissions et l’organisation des retransissions. Elle peut toutefois se vanter d’avoir réuni pour la première fois autour d’une même table des pays européens dans le but d’organiser une compétition populaire et sportive. (…)

Le cinéma, Les aventures d’Astérix, les moyens de transport, les jeux romains (dans les Arènes de Nîmes), le Carnaval de Nice, les fables de La Fontaine et les Mille et Une Nuits : voilà quelques thèmes qui ont inspiré les soirées françaises. On retiendra le faste des décors, particulièrement ceux des années 1990, avec une attention toute particulière pour l’entrée en scène. Citons par exemple le présentateur Georges Beller qui, déguisé en Aladin, survolait le terrain de jeux sur un tapis volant avant d’atterir sur une lampe magique, ou encore les récits de cape et d’épée à Saint-Gaudens (…).

Parmi les plus beaux jeux, nous en retiendrons deux, issus des émissions à Montpellier :

Lors de [l'émission consacrée aux romans de Jules Verne], des jeunes femmes, emprisonnées dans une cage qui représentait le cratère d’un volcan, devaient en sortir en montant sur un empilement de rochers lancés d’en haut par ses camarades. L’ambiance rappelait les aventures de nos lectures enfantines, impliquant ainsi l’ensemble des spectateurs. Lors de l’émission [consacrée au théâtre de Molière], des voleurs subtilisaient des deniers à l’Avare Arpagon et, après avoir traversé une piscine sur un pont à l’équilibre précaire, les apportaient dans une tirelire. Un Avare de l’équipe adverse devait alors les rapporter en empruntant le parcours inverse. Il était drôle de voir s’affronter les deux équipes : les chutes à l’eau étaient fréquentes et souvent involontairement provoquées par les sauts des équipes sur le pont instable.

Le jeu du « Pierrot », à Annecy [en 1981], fut également très réussi. Le personnage marchait sur un fil métallique à trois mètres au-dessus de l’eau. Jusque là, rien d’exceptionnel mais l’ambiance créée par la musique et le reflet de la lune sur les eaux du lac d’Annecy rendit ce moment unique en son genre. C’est à cette occasion que Denis Pettiaux, athlète de l’équipe belge de Lessines, participa pour la première fois [aux "Jeux"]. (…)

Les supporters français ont toujours été présents et complices avec les concurrents. Lors de la finale à Trévise [en 1990], le public interpellait chaque joueur par son prénom et, une fois le jeu terminé, impossible de déroger au passage dans les tribunes pour « embrasser » la mascotte de l’équipe de Toulouse, une énorme Panthère Rose qui avait accompagné l’équipe lors de la manche éliminatoire à domicile. [L'année suivante,] les supporters de Megève n’ont jamais cessé d’entonner des chants montagnards, de leur descente de l’autobus jusqu’à l’heure du départ.

Giochi senza frontiere : trent’anni di giochi est aussi savamment illustré. Pour preuve, deux clichés que vous retrouverez en feuilletant l’ouvrage : 

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