Jeux sans frontières | JSfnet.fr

Tout sur l'émission "Jeux sans frontières"

.

FLAVIA FORTUNATO, présentatrice italienne en 1998 et 1999

25 août 2008 • Catégorie(s) : Interviews

Connue du public italien comme chanteuse, un talent qu’elle a mis à contribution dans de nombreuses émissions de variétés au début des années 1990, Flavia Fortunato est revenue sur le petit écran en 1998 pour présenter de « Jeux sans frontières » après avoir interrompu sa carrière pour s’occuper de sa fille. Nous avons retrouvée la camarade de « Jeux » de Mauro Serio.

Flavia Fortunato

Nicolo’ Pillirone (JSfnet Italia) : Depuis 1999, les « Jeux » ne sont plus diffusés : qu’en pensez-vous et quel souvenir gardez-vous de cette émission ?
Flavia Fortunato, présentatrice pour l’Italie (1998 et 1999) : C’était une émission captivante. Il était normal que les équipes participent pour gagner. Cependant, il n’y avait pas entre eux de compétition, mais seulement un esprit d’équipe.

JSfnet : Saviez-vous que l’année suivante ils ne seraient plus diffusés ?
F.F. : Non, je ne le savais pas.

JSfnet : Selon vous, pourquoi les avoir supprimés et que pourrait-on faire pour les faire revenir ?
F.F. : Je sais bien que « Jeux sans frontières » est une émission qui coûte très cher à réaliser. A Le Castella, les « Jeux » se disputaient sur un plateau très grand, avec un décor magnifique, et donc très cher je présume. A mon avis, il n’était pas nécessaire de faire les choses aussi en grand : avec plus de simplicité, on pouvait réduire les coûts, et pour une émission comme « Jeux sans frontières » ce n’est pas peu.

JSfnet : Comment se déroulaient les enregistrements ?
F.F. : Pour les deux éditions que j’ai présentées, les émissions étaient enregistrées entre juin et juillet. Le premier jour, une équipe de jeunes gens du coin, et donc hors compétition, effectuaient une démonstration des jeux devant les concurrents. Le lendemain, les concurrents participaient pour la première fois à ces jeux, lors de la répétition générale, qui, d’habitude, avait lieu le jour précédent l’enregistrement de l’émission, dont le tournage commençait en soirée, vers 21h/22h, pour ne s’achever qu’au petit matin, jamais avant 4h. On travaillait donc 3 à 4 jours par semaine : un travail parfois dur mais qui apportait énormément de satisfaction.

JSfnet : Quel bilan faites-vous de votre présentation en duo avec Mauro Serio ?
F.F. : Entre nous, il y avait un accord parfait, et même une pointe de complicité. Mauro est avant tout un comédien et moi, une chanteuse : nous nous sommes retrouvés ensemble à présenter « Jeux sans frontières » et, lors des enregistrements, nous avons mis nos vraies capacités à contribution en jouant la comédie ou en chantant.

JSfnet : Quelle est l’édition qui vous a le plus marquée ?
F.F. : Sans hésiter la trentième, et malheureusement, la dernière, celle de 1999. Je « jouais à domicile », je présentais les jeux chez moi, et donc j’étais à la fois émue et heureuse de faire connaître ma région. J’y respirais l’air de ma terre, celle de mon enfance. C’était pour moi une immense joie et une grande fierté : « Jeux sans frontières » est aussi une émission de promotion touristique, et présenter cette émission depuis ma région, la Calabre, c’était la faire connaître et apprécier à toute l’Europe. Et puis travailler dans le splendide cadre de Le Castella me permettait de pouvoir passer quelques jours de vacances avec ma famille, sans renoncer à ce travail gratifiant mais éprouvant, et en conciliant famille, travail et vacances.

JSfnet : Si vous aviez à ne garder qu’un souvenir de « Jeux sans frontières », le plus beau ?
F.F. : L’enthousiasme des équipes et la fraternité entre elles, le lien avec Mauro et les autres présentateurs : un mélange d’entente et de complicité, mais aussi le contact avec la nature. A Trento, le temps ne jouait pas en notre faveur, il pleuvait souvent et nous avons enregistré plus d’une émission sous des trombes d’eau. Mais à Le Castella, c’était différent : le soleil était brûlant et il y avait la mer en plus, qui était le théâtre de certains jeux. Je me souviens des bons moments passés sur le plateau, surtout ceux sans public et caméras presque éteintes. Nous étions peu nombreux et il y avait une ambiance familiale, à l’ombre du Château Aragonais avec, en face, la mer et l’horizon.

Interview réalisée en août 2003.

Tags : , , ,

Interviews > les derniers articles

Aucune Réponse »

  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!