JOHN DEMANUELE, présentateur maltais en 1994 et 1995
7 sept 2008 • Catégorie(s) : Interviews •Le présentateur phare des « Jeux » maltais n’a pas oublié l’émission grâce à laquelle il a connu ses heures de gloire. Nous l’avons retrouvé.
Nicolo’ Pillirone (JSfnet Italia) : Qu’a représenté pour vous la présentation de « Jeux sans frontières » ?
John Demanuele, présentateur pour Malte (1994 et 1995) : Être le présentateur de JSF pour Malte a été pour moi un honneur et une expérience inoubliable. Je suis très satisfait d’avoir travailler en compagnie de professionnels provenant de plusieurs pays d’Europe et d’avoir été celui qui a fait connaître cette émission à des milliers de téléspectateurs maltais. Grâce à cela, moi qui n’étais pas un professionnel de la télévision, j’ai acquis une aisance qui m’a permis de me sentir sur un même pied d’égalité avec tous les autres présentateurs européens.
JSfnet : Pour quelles raisons PBM (la chaîne maltaise qui diffusait JSF, NDLR) a-t-elle décidé de ne plus participer en 1995 ?
J.D. : Officiellement, pour des raisons économiques. Notre participation coûtait une grande partie du budget annuel de la chaîne nationale, une somme qu’elle ne pouvait pas se permettre d’utiliser ainsi à long terme. La contribution financière que l’État donnait pour les « Jeux » a été ensuite utilisée pour créer des fonds d’aides pour le sport.
JSfnet : Et si JSF venait à être diffusé de nouveau, croyez-vous que votre pays pourrait, ou voudrait, participer ?
J.D. : Beaucoup, aujourd’hui encore, se souviennent de JSF avec nostalgie. Je crois que si dans l’avenir les Jeux sont de nouveau « réactivés », en particulier dans le contexte d’une Europe toujours plus étendue (dans le cadre de l’Union Européenne), et si les coûts ne sont pas exorbitants, on pourrait de nouveau essayer de participer. Et pourquoi pas, même si aujourd’hui j’ai atteint un certain âge, je voudrais être encore là quand ça arrive !
JSfnet : Vous avez présenté JSF pendant deux ans, de 1994 à 1995 : quels sont pour vous les moments les plus forts ?
J.D. : Ils sont très nombreux. Nous travaillions beaucoup pour préparer des séquences qui plaisaient beaucoup aux téléspectateurs maltais, mais nous avions tout de même des moments de détente. Je n’oublierais jamais ma première émission au Portugal, les émissions enregistrées à Malte (où nous avons été à un cheveu de gagner !) et cette fameuse émission retransmise depuis Poros, en Grèce, où nous avons commencé l’enregistrement à 8 heures du soir pour finir à l’aube du lendemain, tant l’organisation était mauvaise cette nuit-là !
JSfnet : Grâce à JSF, nous avons découvert les beautés naturelles et artistiques de Malte, de l’île de Gozo au Fort Manoel. Et vous, quels sont les pays que vous avez visité et que vous avez le plus apprécié ?
J.D. : Tous les pays avaient leur charme. Je ne peux pas oublier le professionnalisme des Italiens, les beautés de la Slovénie, une rencontre avec l’inventeur hongrois Rubik à Budapest et les beautés de l’Algarve au Portugal.
Je garderais aussi avec nostalgie les moments d’amitié passés avec Ettore Andenna (qui me doit encore une caisse de vin !) et avec la présentatrice grecque Daphné Bokota. Ensemble, nous avions créé le ‘Jungen Club’, pour s’amuser du fait que nous étions les plus âgés ! Je me souviens de Paolo Calissano (aujourd’hui acteur en Italie, NDLR) qui faisait ses débuts et les fêtes qui, après l’émission, duraient jusqu’à l’aube… Que de très beaux souvenirs d’une grande manifestation qui réunissait des millions de téléspectateurs européens, une fois par semaine, pour une grande fête de spectacle et d’amitié !
Interview réalisée en mars 2003.
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J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…
Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…
Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale
Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!
Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…
Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!
Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…
Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!