Jeux sans frontières | JSfnet.fr

Tout sur l'émission "Jeux sans frontières"

.

MAURO SERIO, présentateur italien en 1998 et 1999

6 déc 2008 • Catégorie(s) : Interviews

Mauro Serio, présentateur pour l’Italie (1998 et 1999)

Théâtre, cinéma, télévision… Aucun doute : Mauro Serio est un véritable show-man. Nous avons retrouvé ce sympathique et talentueux bateleur qui a orchestré les deux dernières éditions de « Jeux sans frontières » aux côtés de Flavia Fortunato.

Nicolo’ Pillirone (JSfnet Italia) : « Jeux sans frontières » ne fait plus partie de la programmation estivale des chaînes européennes depuis 1999. Êtes-vous triste qu’elle ait été supprimée ?
Mauro Serio, présentateur pour l’Italie (1998 et 1999) :
Oui, immensément triste. C’était une bonne émission. Une émission en avance sur son temps, qui a uni l’Europe et qui a disparu juste au moment où l’Europe s’est finalement consolidée.

JSfnet : Quel est votre plus beau souvenir de « Jeux sans frontières » ?
M.S. : Présenter « Jeux sans frontières » est une expérience exaltante : mon plus beau souvenir, c’est peut-être le climat de fraternité qui s’en dégageait, malgré les différentes provenances et la compétition qui s’était installée entre les équipes dès les premières émissions.

JSfnet : Et le moins plaisant ?
M.S. : Eh bien… les enregistrements traînaient en longueur, devenant parfois exténuants à cause des interminables temps morts entre deux jeux ou deux manches. Parfois, le tournage finissait au petit matin.

JSfnet : Avant de présenter « Jeux sans frontières », vous avez présenté des émissions pour enfants. Pour vous, quelles étaient les différences et les similitudes entre les deux émissions ?
M.S. : Mon rapport avec le public était le même. Dans « Solletico » (émission jeunesse de RaiUno, diffusée jusqu’en 2000, NDLR), les jeunes jouaient avec le sérieux des grandes personnes tandis qu’à « Jeux sans frontières » les adultes s’amusaient à jouer comme des enfants. J’ai été surpris de retrouver chez les adultes les mêmes émotions que celles des enfants : l’enthousiasme d’une victoire ou les pleurs et la déception après une épreuve ratée. La différence ? Aucune : quand on joue, on oublie son âge.

JSfnet : Outre la télévision, vous avez aussi derrière vous une grande expérience au théâtre et au cinéma…
M.S. : J’ai eu la chance de monter plusieurs fois sur les planches et, plus récemment, de tourner dans plusieurs films. J’ai étudié la danse classique et moderne, la « commedia dell’arte » et l’utilisation des masques.

JSfnet : Quels sont vos modèles ?
M.S. : Pour moi, l’artiste idéal est un acteur ou un chanteur avec une expérience au théâtre, au cinéma, au cabaret, pas seulement un présentateur : un artiste complet quoi ! Enfant, mon idole était Marlon Brando. Au fil des années, j’ai commencé à apprécier des personnes comme Gene Kelly, Ginger Rogers et Fred Astaire.

JSfnet : Entre les deux éditions que vous avez présentées, quelle est votre préférée ?
M.S. : Celle de Trento, en 1998. C’était mon début entre prime time et j’étais très ému. C’est aussi ma préférée parce que nous avions obtenu cette année-là de très bonnes audiences. A Le Castella, en 1999, l’ambiance était bien différente : on travaillait en sachant qu’il n’y aurait pas de 31ème édition.

JSfnet : Selon vous, actuellement, les Jeux peuvent-ils renaître sur le petit écran ?
M.S. : « Jeux sans frontières », comme chacun sait, est une émission qui coûte très cher et certains pays, comme le Portugal, n’étaient plus capables de faire face à des coûts aussi élevés. Dans d’autres pays, le problème était l’audience : si l’indice d’écoute n’est pas bon, il n’y aucune raison de participer.

JSfnet : Deux ans en duo avec Flavia Fortunato : vous étiez très complices, non ?
M.S. : Absolument. Nous sommes restés en excellents termes, nous sommes de grands amis. Entre nous, il y avait une grande complicité… et je crois que ça se voyait. J’espère pouvoir de nouveau travailler avec elle.

JSfnet : Si « Jeux sans frontières » avait été diffusé en 2000, vous auriez re-signé ?
M.S. : Sans aucun doute oui. Je juge l’expérience JSF stimulante. J’aurai accepté, même si, probablement, il aurait fallu en revoir la formule.

Interview réalisée en janvier 2003.

Tags : , , ,

Interviews > les derniers articles

Aucune Réponse »

  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!