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MICHELE GAMMINO, présentateur italien de 1979 à 1982

16 sept 2008 • Catégorie(s) : Interviews

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En Italie, Michele Gammino est d’abord connu pour avoir prêté sa voix aux plus grands acteurs d’Hollywood. Les plus grands se souviennent aussi de son passage aux commandes de « Jeux sans frontières » de 1979 à 1982. Nous l’avons retrouvé et il s’est prêté avec beaucoup de courtoisie au jeu des questions. Un vrai plongeon dans le passé…

Nicolo’ Pillirone (JSfnet Italia) : Vos « Jeux sans frontières », c’était il y a plus de 20 ans : quels souvenirs gardez-vous de ces années ?
Michele Gammino, présentateur pour l’Italie (1979 à 1982) :
Un souvenir très plaisant. Cela me ramène à ma jeunesse, aux années amusantes et insouciantes pendant lesquelles je vivais cette fantastique expérience. Mais je me souviens aussi de la difficulté que comportait chaque direct, de l’importance qu’avait à l’époque une participation à l’émission et des décors magnifiques.

JSfnet : À l’époque, les « Jeux » étaient à l’apogée de leur succès. Pour un présentateur, c’est un honneur…
M.G. : Oui, j’étais heureux du fort indice de satisfaction de l’émission, et donc du bon résultat du travail que j’accomplissais. Aujourd’hui encore, on me reconnaît et on m’arrête dans la rue : des personnes qui se souviennent de moi et de l’époque où j’étais aux commandes des « Jeux ». Vingt-deux ans après, cela ne peut que me faire plaisir !

JSfnet : Etiez-vous au courant qu’en 1983, ils ne seraient plus diffusés ?
M.G. : Oui. Au départ, on avait pensé à une éventuelle reprise des Jeux en 1985, avec la même équipe qu’en 1982, mais il fut impossible de se mettre d’accord sur de nombreux points. Les Jeux sont réapparus en 1988 : la pause avait été plus longue, les dirigeants avaient changé et je n’ai pas donc pas été rappelé. Mais je me souviens qu’en 1982 une équipe de Japonais nous suivait partout. Ils examinaient le mécanisme de l’émission, pour nous imiter et proposer « Jeux sans frontières » chez eux.

JSfnet : Pourquoi avoir pris une telle décision ?
M.G. : Pour la même raison qu’en 1999 : les fonds à trouver étaient conséquents.

JSfnet : Y a-t-il une émission, parmi toutes celles que vous avez présentées, que vous gardez tout particulièrement en mémoire ?
M.G. : Oui, celle de Lignano Sabbiadoro en 1981. Toute l’émission s’est déroulée sous une pluie torrentielle, avec tous les inconvénients que cela entraînait. Les caméras étaient couvertes, et donc je ne savais plus à laquelle m’adresser. Les jeux, même s’ils se déroulaient dans une piscine étaient devenus encore plus difficilement réalisables… Lors de cette émission, je pense avoir fait preuve d’un grand professionnalisme.

Interview réalisée en mars 2004.

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  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!