MOJCA MAVEC, présentatrice slovène en 1999
25 juin 2010 • Catégorie(s) : Interviews •En 1999, la Slovénie fait son retour à « Jeux sans frontières ». La télévision slovène confie à une jeune animatrice, Mojca Mavec, les rênes du programme. Nous l’avons retrouvée : elle a accepté de revenir avec nous sur cette expérience.
Kostas (JSfnet Grèce) : Comment êtes-vous arrivée sur l’émission ?
M.M. : J’étais la présentatrice la plus jeune sur les rangs et j’ai finalement été préférée à mes collègues plus âgés. J’ai aussi été la dernière présentatrice des « Jeux ».
JSfnet Grèce : Quels souvenirs gardez-vous de ces « Jeux sans frontières » 1999 ?
M.M. : Je me souviens que la Slovénie gagnait toujours quand il y avait une montagne à escalader ou un sommet à atteindre, alors qu’elle perdait souvent dans les jeux aquatiques. Les jeux donnaient à peu près ça : 1) Coup de sifflet, 2) Moment de panique : où sont les Slovènes ? Où sont les Slovènes ?, 3) Oh, ils sont déjà là haut ! Notre traditionnelle ascension annuelle du mont Triglav, le plus haut sommet de Slovénie, payait enfin !
Je garde également un excellent souvenir de notre escapade secrète en Sicile le temps d’un week-end… alors que nous étions censés nous reposer et préparer le tournage !
JSfnet Grèce : Y a-t-il eu de mauvais moments ?
M.M. : Oh, non. Peut-être juste les longues heures d’attente à remettre en place les éléments de décors que le vent emportait.
JSfnet Grèce : Est-il difficile de présenter une émission comme « Jeux sans frontières » ?
M.M. : Quand on est jeune, rien n’est difficile. (rires) C’est vraiment très amusant ! Cependant, le commentaire et le gros du travail, nous les avons faits une fois rentrés en Slovénie.
JSfnet Grèce : Vous avez dû collaborer avec des personnes provenant de nombreux pays. Comment cela s’est-il passé ?
M.M. : C’était ma première expérience et j’ai eu beaucoup de chance que ça dure encore aujourd’hui : je travaille en effet toujours sur des projets internationaux.
JSfnet Grèce : Êtes-vous toujours en contact avec certains présentateurs de « Jeux sans frontières » ?
M.M. : Non, malheureusement. Mais vous pouvez peut-être m’aider ?
JSfnet Grèce : Avant l’indépendance de la Slovénie, les téléspectateurs du pays ont pu suivre « Jeux sans frontières » sur l’ancienne télévision nationale yougoslave. Vous en souvenez-vous ?
M.M. : Très mal. Quand j’ai présenté « Jeux sans frontières », la Slovénie était déjà indépendante et notre télévision également. Mais ce dont je me souviens, c’est d’avoir regardé les « Jeux » étant enfant avec mon père… et il était bien moins agité que devant les matches de foot qu’il ne ratait jamais !
JSfnet Grèce : Les « Jeux sans frontières » 1999 ont été les derniers. Un commentaire ?
M.M : Je me souviens de plusieurs disputes à la fin de la saison.
JSfnet Grèce : Selon vous, est-il possible que l’émission revienne un jour ?
M.M : Je l’espère, c’est un programme 100% européen.
JSfnet Grèce : Pour conclure, que représente « Jeux sans frontières » pour vous ?
M.M : De nombreux bons souvenirs, ma première expérience aux commandes d’un gros projet et la possibilité pour différents pays de se réunir pour s’amuser !
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J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…
Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…
Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale
Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!
Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…
Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!
Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…
Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!