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ETTORE ANDENNA en duo : Ses partenaires féminines (vidéo)

23 juil 2010 • Catégorie(s) : Interviews

Le présentateur italien évoque ses duos avec les présentatrices qu’il a cotoyées au cours de ses années aux commandes de « Jeux sans frontières » : la timide Milly Carlucci, l’expérimentée Barbara Marchand, la paresseuse Feliciana Iaccio, la loquace Maria Teresa Ruta, les discrètes Monica Casti et Simona Tagli. Il dresse un bilan sur les difficultés à présenter l’émission en duo, raison qui l’a poussé à se passer progressivement de partenaire.

La vidéo est également disponible avec des sous-titres en GREC.
Pour les activer/désactiver, cliquer en bas à droite de l’écran (flèche puis CC).

1978 : Milly Carlucci

Milly était à ses débuts. Elle était plutôt timide, elle avait plutôt peur mais elle apprenait très vite. Ça se voit d’ailleurs : en ce moment, elle est la reine de la RAI.

Avec Milly, ça a été un coup de foudre, dans tous les sens du terme. Après, on a eu une histoire pendant un an et demi. A l’époque, ça a fait un scandale incroyable parce que sur la première chaine, la chaîne catholique, un homme et une femme qui travaillaient ensemble ne pouvaient pas avoir une relation. D’ailleurs, je crois que ça m’a coûté la poursuite des « Jeux » en 1979 [C'est alors l'acteur Michele Gammino qui remplace Ettore aux côtés de Milly Carlucci, NDLR]. Un couple formidable.

[En Italie] on a eu de grandes professionnelles comme Maria Teresa Ruta qui n’arrivaient pas à rentrer dans l’émission. La seule avec laquelle j’étais à l’aise au travail, c’était Milly Carlucci et avant elle, Barbara Marchand [qui présente avec Ettore "Interneige" et les "Jeux de Noël" en 1977 et 1978, NDLR], qui avait des rythmes radio et qui ne cassait pas le rythme de l’émission parce qu’elle avait la peur du blanc. Et ça, on l’a dans la peau ou on ne l’a pas.

D’ailleurs, la finale [1978] avec Abano Terme a été, pour l’Italie, la plus suivie avec plus de 18 millions de téléspectateurs – autres temps ! Et je crois un record aussi dans l’Europe entière.

1991 : Feliciana Iaccio

Elle était merveilleuse : ironique, avec la beauté méditerranéenne mais l’esprit napolitain. Un tout petit peu fainéante parfois : non, je n’ai pas envie… (rires). C’était très agréable.

Elle s’est fiancée, s’est mariée en 1992 et a quitté la télévision parce que son grand amour, un grand avocat de Naples, n’aimait pas beaucoup qu’elle fasse de la télévision. Ça arrive…

1992-1993 : Maria Teresa Ruta

Très professionnelle… mais elle voulait trop parler. On essayait, le producteur Luciano Gigante et moi, de la raisonner mais rien à faire.

La chose désespérante, ce fut quand, à Codroipo [1993], pour un jeu qui devait durer 3 minutes, elle a fait 5 minutes 40 de présentation ! Nous, on enrageait, parce que l’émission devait suivre un rythme précis.

1994-1995 : Monica Casti et Simona Tagli

Luciano [Gigante] avait vu, avec Maria Teresa – qui ne venait que pour les émissions en Italie, où on se partageait les jeux - que dans les commentaires, les partenaires ne marchaient pas. C’était mieux le faire tout seul.

En 1994, Monica Casti n’est présente qu’à Rome. Son seul rôle : annoncer les pays qui joue leur joker. En 1995, Simona Tagli apparaît davantage à l’écran : à Milan, elle lance aussi les « cartes postales » et à l’étranger, elle est présente en coulisses, où elle interviewe et encourage les équipes.

1996 : Enfin seul… ou presque !

Avec la nouvelle façon de mélanger les présentateurs, il y avait une présence féminine suffisante pour l’émission : Caterina [Ruggeri], formidable : selon moi la meilleure présentatrice femme des années 1990 parce qu’elle avait l’esprit pour faire l’émission et elle avait surtout un producteur très sévère qui l’obligeait à faire les choses d’une certaine façon  ; Dafne [Bokota], très élégante, la Miss Eurovision grecque par excellence. Chacune avait ses qualités.

Attention, il y avait de grands noms internationaux à la présentation de « Jeux sans frontières » : en France Guy Lux, ce n’est pas n’importe qui ; Eládio Clímaco, le numéro 1 au Portugal. Parce que c’était une émission difficile.

De nouvelles interviews vidéo où Ettore raconte ses souvenirs de l’émission tous les vendredis dans « Les inédits de l’été » de JSfnet.fr !

Nous remercions chaleureusement Ettore et son épouse pour leur accueil et leur disponibilité.

Reportage : Sébastien Dias, Laurianne Rossi

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  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!