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ETTORE ANDENNA, super champion du jeu des présentateurs ! (vidéo)

29 juil 2010 • Catégorie(s) : Interviews

Premier en 1992, deuxième en 1991 et 1993 : le présentateur italien affiche un palmarès époustouflant à l’épreuve la plus redoutée des présentateurs de « Jeux sans frontières » : celle où ce sont eux qui se retrouvent à la place des concurrents ! Quel est le secret d’un tel succès ? Il nous raconte.

Quand on faisait le jeu des présentateurs, moi, je passais cinq jours en salle de sport pour arriver à faire des choses improbables, mais dans lesquelles on s’amusait, et c’était l’esprit des Jeux. Si on recommence, je suis sûr d’encore gagner. Mais la fatigue…

Qu’est-ce qu’on s’est amusés avec Georges Beller ! On s’entendait très bien. Avec Georges, on a le même âge. On était les blagueurs du groupe, on en a fait de belles !

Celui qui avait le plus de haine – amicale – envers moi quand je gagnais le jeu des présentateurs, c’était Paolo Calissano [présentateur pour la télévision de la Suisse italienne en 1993 et 1994, NDLR]. Lui, c’était vraiment un gars de salle de sport, celui pour qui jouer au tennis, descendre avec les skis, nager dans la piscine, n’importe quoi à faire, ne posait aucun problème ! Et moi, je gagnais et il était toujours blême : mais comment il fait celui-là ?… S’il savait la fatigue, la préparation que je devais faire pour gagner !

Et parfois, il y avait des jeux qui n’étaient pas seulement physiques, mais plutôt d’astuce ou de chance… J’avais beaucoup de chance. Non, c’est pas vrai : (d’un geste) je donnais tout !

C’étaient les pays qui ne gagnaient pas qui avaient enlevé le fait qu’il comptait. Le Portugal ne voulait pas [que le jeu compte], parce qu’Eladio [Climaco] souffrait de claustrophobie. On le mettait toujours dans des costumes de gorille ou d’ours, il faisait : je ne peux pas, je ne peux pas… Je le comprenais, le pauvre. Et à ce moment-là, il enlevait la tête : non, je ne le fais pas ce jeu ! Il y avait son producteur qui lui disait : non ! Tu nous fais perdre des points ! (rires). Alors en 1995, ils ont dit : le jeu des présentateurs ne compte pas, il est fait seulement pour amuser les présentateurs… Pour nous, c’était pas du tout un amusement, c’était un amusement pour le spectateur. Nous, on voulait surtout ne pas perdre la face !

De nouvelles interviews vidéo où Ettore raconte ses souvenirs de l’émission tous les vendredis dans « Les inédits de l’été » de JSfnet.fr !

Nous remercions chaleureusement Ettore et son épouse pour leur accueil et leur disponibilité.

Reportage : Sébastien Dias, Laurianne Rossi

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  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!