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MARIA JOÃO SILVEIRA, présentatrice portugaise en 1998 (vidéo – 1/3)

10 sept 2012 • Catégorie(s) : Interviews

En 1998, Maria João Silveira affronte l’un des plus grands défis de sa carrière : succéder à Eladio Climaco et Ana do Carmo aux commandes de « Jeux sans frontières ». JSfnet.fr l’a interviewée en exclusivité à Lisbonne, dans les studios de la télévision portugaise, sur le plateau où elle présente aujourd’hui le JT de la chaîne info.

Maria Joao Silveira, c’est le rayon de soleil des « Jeux sans frontières » 1998… et cela, quelle que soit la météo ! Cette année-là, la télévision portugaise l’envoie à Trento, au Nord-Est de l’Italie, avec une délicate mission : succéder à un duo de présentateurs culte : Eladio Climaco et Ana do Carmo.

« Tu sais qu’Eladio et Ana sont deux personnes très aimées et respectées par les téléspectateurs portugais. Donc faire ce qu’ils faisaient aussi bien étaient une énorme responsabilité pour moi. »

« Jeux sans frontières » n’est pas une émission comme les autres. « Ce n’est pas facile de faire ça. » Alors pour bluffer l’assistance, Maria dispose d’une arme secrète : « Je suis aussi chanteuse. »

Direction Lisbonne, dans les studios de la télévision portugaise. Maria va nous raconter l’un des plus grands défis de sa carrière dans un Français impeccable ! « Non, c’est pas vrai ! (rires) Je parle anglais, créole, portugais, italien, espagnol mais le français, c’est toujours un peu difficile pour moi. Alors excusez-moi si je dis quelque chose qui ne va pas. »

Mai 1998. Quand elle débarque sur le plateau, Maria mesure sa chance : « Jeux sans frontières » était un programme de ma génération. C’est un rêve de participer à « Jeux sans frontières » et vingt ans après, je me trouve à faire « Jeux sans frontières » comme présentatrice. »

Pour évoquer ses premiers pas, Maria n’est pas avare de superlatifs : « C’était extraordinaire, merveilleux, une expérience super !… C’était magique. C’était exactement comme on le voit à la télévision. Je trouve tout le monde très sympa, je suis très bien accueillie à Trento par les personnes de Trento et par les personnes de la RAI et des autres télévisions qui avaient déjà travaillé sur « Jeux sans frontières » les années précédentes. »

Sous des airs de vacances, « Jeux sans frontières », c’est bel et bien un travail : « On peut penser que c’est facile mais ça ne l’est pas parce que tu dois faire un commentaire sur le moment et si tu fais une erreur, ce n’est pas possible de dire « Alors, stop, on va recommencer ! »… Alors tu dois connaître les règles, les jeux, les commentaires et tout ça n’est pas facile au début. Mais tu le fais une fois, deux fois et la troisième c’est bien ! »

Même si elle a déjà animé quelques shows, Maria est avant tout journaliste. Une expérience très utile pour son nouveau rôle. « En 1998, je travaillais déjà aux infos. L’information, tu la fais en direct, devant les caméras, mais tu as déjà écrit le texte. Là-bas, tu n’as pas le texte : c’est tout dans la tête. « Jeux sans frontières » m’a donné une autre capacité : l’improvisation. C’est important. Pas en français parce que je ne parle pas très bien français mais en portugais, j’ai la capacité de l’improvisation, c’est naturel ! »

Mais cela ne fait pas tout ! À « Jeux sans frontières », il faut aussi savoir donner de sa personne. Et Maria n’y a pas échappé… Sur les notes de « New York, New York », elle révèle un nouveau talent qui avait surpris ses collègues présents à Trento quelques jours auparavant.

« Un jour, on décide d’aller dans un bar de karaoké. Les membres de l’équipe portugaise qui savent que je chante, m’ont inscrit. J’ai d’abord tenté de refuser mais ils ont insisté et j’ai chanté du Whitney Houston. Plus tard, la production de la RAI m’a invitée : Maria, c’est vraiment important pour nous si tu viens chanter avec Mauro et Flavia « New York, New York ». Accepterais-tu ? J’ai dit : d’accord ! Je le fais. Chanter avec Flavia et Mauro fut un moment de pur plaisir. »

Présentatrice de jeux, chanteuse et journaliste… Ce mélange des genres est-il bien perçu ? « Quelquefois, des collègues m’ont dit : Mais tu es là à dire les news et deux heures après, tu es sur un plateau à chanter. J’ai répondu : oui, pourquoi pas ? »

En confiant à Maria les rênes de son émission phare, la direction des programmes de la RTP a-t-elle fait le bon choix ? La personne la mieux placée pour répondre, c’est le visage et la voix historiques de « Jeux sans frontières » au Portugal : Eladio Climaco. « J’ai reçu un appel d’Eladio après le premier enregistrement. Il m’a dit : Bravo ! Tu fais ça très bien. Je suis heureux pour toi. »

Mais Eladio n’est pas le seul à avoir été charmé par Maria…

Dans la deuxième partie de notre interview, elle nous dévoilera les liens qu’elle a tissé sur le plateau de « Jeux sans frontières ». De belles histoires d’amitié, et bien d’autres confidences vous attendent dans la suite de notre entretien exclusif.

Reportage : Sébastien Dias

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Une Réponse »

  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un « pseudo-suspense » à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!