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MARIA JOÃO SILVEIRA, présentatrice portugaise en 1998 (vidéo – 3/3)

1 oct 2012 • Catégorie(s) : Interviews

En 1998, Maria João Silveira présente la version portugaise de “Jeux sans frontières”. Dans cette dernière partie, elle raconte en exclusivité pour JSfnet.fr les raisons de l’arrêt anticipé de l’émission au Portugal et nous donne son avis sur l’éventuel retour de ‘Jeux sans frontières” sur le petit écran.

En 1998, Maria Joao Silveira est l’une des nouvelles recrues de “Jeux sans frontières”. Elle découvre une émission hors du commun où elle peut concilier sa profession de journaliste et sa passion pour le spectacle. Et elle ne tarde pas à se faire une place de choix au sein de l’équipe ! “Tu sais, nous étions comme une famille (…) On sortait pour dîner, faire des choses tous ensemble.”

À Trento, Maria ne le sait pas encore mais mais son pays, pourtant fidèle rendez-vous depuis près de 20 ans, vit ses derniers instants à “Jeux sans frontières”. “Ce n’était pas à cause de moi que le Portugal ne participe plus !”

Pourquoi la participation des Portugais a-t-elle brutalement pris fin un an avant l’arrêt définitif de l’émission ? Pour le savoir, direction Lisbonne, dans les studios de la télévision portugaise pour la fin de notre plongée dans les secrets des “Jeux sans frontières” portugais.

À l’issue de l’édition 1998, rien ne laissait prévoir que la RTP allait se retirer du comité d’organisation. À plusieurs reprises, à la fin de la finale, Maria donne rendez-vous aux participants et aux téléspectateurs pour “l’année prochaine”. De l’avis unanime, Maria avait fait ses preuves : elle est logiquement confirmée pour l’édition 1999 : “À la première réunion, il est défini que je suis la nouvelle présentatrice, cette année-là, l’année suivante et toutes les années où nous allons participer.”

Mais un tragique événement va tout compromettre… “Malheureusement, le réalisateur, Monsieur Vitorio, qui était très malade, est décédé. C’était un dinosaure des “Jeux sans frontières” pour le Portugal. Il connaissait tout des “Jeux sans frontières”. Je crois que c’est ce qui explique la décision du Portugal (de ne plus participer) parce que c’est une décision de dernière minute. Tu sais, ce n’est pas une chose mûrement réfléchie.”

Pour Maria, cette expérience à “Jeux sans frontières” laisse un goût d’inachevé mais marque un tournant sur le plan professionnel. “Je ne regrette aucun moment de ma carrière. J’ai quitté le journal télévisé pour présenter des émissions, puis j’y suis revenue… J’ai grandi avec toutes ces expériences. J’ai rencontré des gens qui venaient d’autres pays, qui faisaient des métiers différents, qui évoluaient dans d’autres domaines et j’ai toujours appris. La vie, c’est ça : apprendre encore et toujours…”

En 1999, d’ailleurs, Maria n’est pas restée sans défi… mais sur le plan privé cette fois. “J’ai embrassé la maternité : la plus difficile profession mais aussi la plus belle.” Depuis, la famille s’est élargie. Matilde et Beatriz, née d’une première union, ont accueilli la petite Teresa, à l’image dans les bras de son papa, le journaliste sportif Rui Loura.

Pour Maria, l’aventure n’a duré que le temps d’un été mais son passage à “Jeux sans frontières” a marqué les téléspectateurs portugais : “Dans la rue, au supermarché, à la pharmacie, à l’hôpital… partout où je vais, les gens viennent me voir et me disent : “Je me souviens vous avoir vue dans “Jeux sans frontières”. C’était si drôle ! Pourquoi la RTP a-t-elle arrêté de les faire ? Pourquoi n’avons-nous plus les jeux ?” Ça fait plaisir. C’est amusant, après tant d’années… C’est une émission qui appartient à une génération.”

Le souvenir des “Jeux sans frontières” est si fort dans le coeur du public que l’émission semble toujours irremplaçable. “Des chaînes de télévision privées ici au Portugal ont déjà essayé de faire quelque chose de similaire, ou quelque chose qui puisse rappeler au public les “Jeux sans frontières”…” En 2003, la chaîne SIC diffuse “Campeoes Nacionais”, une émission réalisée avec la collaboration des équipes françaises qui produisent “Intervilles”. 6 ans plus tard, la chaîne renouvelle l’expérience avec “TGV”, une adaptation en studio dans laquelle, une nouvelle fois, deux villes portugaises s’affrontent dans des épreuves sportives et loufoques. “Ils ne pouvaient pas réussir car les “Jeux sans frontières” sont uniques.”

Nous avons posé à Maria la question fatidique : les “Jeux sans frontières” pourraient-ils revenir à la télévision ? Auraient-ils leur place ? La réponse ravira les fans : “Je ne suis pas à la Direction des programmes mais je pense que oui.”

Reportage : Sébastien Dias

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  1. J’ai regardé une fois et c’est pas trop trop mal dans l’ensemble… Mis à part un arbitre qui s’égosille un peu trop et qui doit en faire des caisses pour assurer le show ainsi qu’une présentatrice au sourire ultra-brite plus attirée par son reflet dans la caméra au lieu d’être proche et réactive avec son collègue animateur mais aussi les candidats…

    Le hasard fait généralement bien les choses…. mais bon, là, comme par hasard, c’est la dernière et sixième émission éliminatoire qui départage les deux équipes prétendantes à la finale… la joie du montage…

    Il aurait été aussi de bon ton de faire jouer les quatre équipes à chaque fois au lieu de les opposer deux à deux… On aurait additionné les scores obtenus à chaque émission et c’est l’équipe avec le plus gros total à la fin des six émissions qui serait allée en finale

    Il est surtout URGENT de revoir les règles du dernier jeu qui est complètement aberrant… Comment se permettre de traduire un écart de points en une distance, ce qui n’est pas du tout significatif et qui est difficilement convertible !!

    Une équipe peut très bien gagner jeu sur jeu et tout perdre au dernier moment, tout ça dans le but de ménager un “pseudo-suspense” à deux balles alors à quoi bon alors se fatiguer durant les épreuves si c’est pour tout perdre à la fin ?? Suffit juste de mettre des candidats costauds au dernier jeu et c’est gagné…

    Les questions de culture générale étaient plus adaptées comme dernier jeu et avaient selon moi plus de sens… Disons que les candidats faisaient fonctionner leurs jambes mais aussi leur tête !!

    Néanmoins, cette session de Jeux à la neige est moins ennuyeuse et surtout moins cheap que les Intervilles des années 2000 sur France Télévisions… Gardons espoir que Mistral Productions continue sur cette lancée à remonter la pente…

    Ce n’est pas une questions d’argent mais juste d’avoir l’envie et la volonté !!!