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Que sont-ils devenus ? > Monica Casti (1994 | Italie) au coeur d’un scandale !

24 nov 2009 • Catégorie(s) : Le Mag : l'actu des Jeux

Monica Casti a coprésenté "Jeux sans frontières" 1994 à Rome (Italie)

« Jeux sans frontières » a connu des présentateurs indéboulonnables comme Ettore AndennaEládio Clímaco ou Dafni Bokota. Et des animateurs d’un jour, comme le journaliste suisse confirmé Jacques Huwiler, récemment disparu, ou Monica Casti, jeune et belle recrue italienne. Nous avons découvert que cette éphémère co-présentatrice des « Jeux » romains de 1994 a fait la une des tabloïds anglais il y a deux ans. Portrait d’une étoile filante. 

Née en 1966, la jeune Monica, originaire du centre-est de la péninsule, aurait pu devenir une grande nageuse mais après 12 ans de natation et de bons résultats, elle de chercher sa voie dans le monde du spectacle. Elle tente tout d’abord sa chance dans la chanson à l’âge de 21 ans. Ses disques se vendent, paraît-il, dans l’Europe entière et jusqu’au Japon.

Elle est recrutée en 1993 comme figurante dans l’émission de RAI 2 « Il grande gioco dell’oca ». Sa plastique avantageuse et athlétique ont convaincu les producteurs (parmi lesquels Jocelyn Hattab, futur consultant sur « Jeux sans frontières » 1999) de lui confier le sort de l’une des épreuves de leur jeu de l’oie grandeur nature. Le public la découvre donc en sexy lutteuse dans la boue.

L’année suivante, elle est propulsée à 27 ans aux côtés d’Ettore Andenna lors des étapes italiennes de « Jeux sans frontières » 1994 à Rome, Piazzale Clodio. « Je suis une grande sportive, déclarait-elle dans la presse à quelques jours du tournage, et « Jeux sans frontières » représente la scène idéale pour affronter les caméras. » Au final, sa participation se limite à accueillir à chaque début de jeu les équipes jouant leur joker… Une première expérience « importante » à la télévision, qui n’a d’importante que la promesse initiale.

En 2000, reconvertie dans le journalisme, elle se lance dans l’écriture de « Football’s Gentleman: The Authorised Biography of Sven-Goran Eriksson », comprenez la biographie officielle de l’alors entraîneur de football du club de football de la Lazio de Rome, devenu en 2001 le sélectionneur de l’équipe nationale d’Angleterre.

Ce que peu de gens savent alors, c’est que la journaliste entretient une relation clandestine avec le coach suédois, homme au passé sentimental sulfureux (les confessions de deux précédentes conquêtes – une présentatrice tv britannique et une dirigeante de fédération anglaise de football - avaient déjà défrayé la chronique). La révélation de son aventure fait les chous gras de la presse people britannique.

En juin 2007, les lecteurs de News of the World se délectent du récit de la romance, qui aurait duré 8 ans (de 1999 à 2007). En voici quelques extraits, pour les plus curieux  : « Je l’aime et je sais qu’il m’aime« , racontait-elle dans les colonnes du tabloïd anglais. « Notre histoire n’est pas qu’une histoire de sexe. Entre nous, il y a sincèrement de l’affection. La dernière fois que nous avons été ensemble (…) Sven m’a demandé de le rejoindre à Stockholm. (…) Il m’a ouvert la porte de la suite habillé comme j’aime, chemise noire et jeans Armani. Puis il a commencé à m’embrasser et à me dire à quel point il était heureux de me voir. Nous avons fait l’amour. (…) Sven est un amant doux et sensible.« 

S’en suit une foule de détails sur les cadeaux qu’elle a reçu (près de 22 000 euros en deux mois) et leur première rencontre : « Je dînais avec une amie. (…) Sven était à la table d’à côté et on nous a présentés : il a commencé à me sourire sans réussir à me quitter des yeux. (…) Il avait vraiment un charme fou. C’est pourquoi quand il m’a demandé mon numéro, je lui ai donné. J’ai tout de suite compris qu’il se passait quelque chose de spécial. » Une invitation dans un club (celui où Eriksson avait rencontré sa compagne, comble de la galanterie…) et trois semaines de cour plus tard, Monica devenait sa maîtresse.

C’est la médiatisation des projets de mariage et de bébé de l’entraîneur avec sa compagne qui a provoqué l’épanchement : « Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, mais je veux dire à tout le monde que notre amour est vrai. (…) Aujourd’hui, je suis blessée parce que je croyais que c’était un gentleman. » Et lorsque Monica sort ses griffes, elle s’en prend d’abord verbalement à la compagne de son amant et ensuite, plus pragmatiquement, au portefeuille de ce dernier. En 2008, elle engage une procédure auprès des tribunaux anglais pour rupture de contrat (d’édition de la fameuse biographie), réclamant la bagatelle de 3 millions de dollars de dommages et intérêts.

On ignore l’issue des poursuites. On ignore également les activités de Monica Casti aujourd’hui.

Auteur : Sébastien Dias.

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