Jeux sans frontières | JSfnet.fr

Retour sur la carrière de l’animateur Eládio Clímaco, qui a présenté « Jeux sans frontières » au Portugal de 1977 à 1997.

Au Portugal, Eládio Clímaco est le visage et la voix de l’Eurovision et de « Jeux sans frontières » dont il a présenté toutes les éditions de 1977 à 1996. En 1997, il est présent aux côtés d’Ana do carmo sur la finale enregistrée à Lisbonne. Il n’a donc été absent qu’1998, la dernière édition pour le Portugal. Son nom est également associé au festival de chant national, le « Festival RTP da Canção » qu’il présente pour la première fois en 1976.

Après un bref passage par le théâtre et le cinéma, Eládio entre à la RTP (télévision publique portugaise) en 1972. C’est l’un des 16 lauréats d’un concours de jeunes talents pour lequel 500 candidats avaient été auditionnés. Sa première émission, en 1973, « Domingo à Noite » est un magazine alternant musique, humour et danse. En avril 1974, il est propulsé aux commandes du JT. En parallèle aux émissions à vocation européenne, il se voit confier différents programmes et prête sa voix à de nombreux documentaires.

Eládio se fait plus rare depuis l’arrêt de « Jeux sans frontières ». En 2002, il présente avec Felipa Garnel le divertissement « Melhor é Impossível » où les enfants participent accompagnés de leur famille. En 2006, il est l’un des apprentis danseurs de l’émission de télé-réalité « Dança comigo » (l’équivalent de « Celebrity dancing »). En 2007, il participe à l’émission célèbrant les 50 ans de la RTP.

Et aujourd’hui…

Dernièrement, il a été choisi par la RTP pour incarner la quatrième série du documentaire télé-nostalgique « Memórias da RTP ».

A cette occasion, il a confirmé dans une interview que « Jeux sans frontières » était l’émission qu’il avait « le plus aimé présenter », surtout les Jeux « produits au Portugal. » Un programme qui lui a offert bien des imprévus. Surtout à l’époque où elle se déroulait en direct : « Nous étions en Algarve [région du sud du Portugal, NDLR] et à la fin de la carte postale d’ouverture, on annonçait que la région était ensoleillée toute l’année. Au même moment, il pleuvait des cordes et mon collègue Fialho Gouveia lance : « Chers téléspectateurs qui nous suivaient dans le monde entier, il n’y a qu’un jour de pluie, c’est aujourd’hui, alors profitons-en ! »

Auteur : Sébastien Dias