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Daniel, ancien participant français, raconte ses « Jeux sans frontières »

7 sept 2012 • Catégorie(s) : Mon JSf à moi : fans et anciens candidats

De gauche à droite et de haut en bas : Gilles Balaine, Michel Bertrand, Alain Franc, Daniel Fuentes
Claude Moulin, Pascal Vaillé, Nicolas Vierne
Michelle Moulin, Christine Julien, Martine Nespoulous, Sylvie Vierne

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à « Jeux sans frontières ».
Daniel Fuentes, ancien participant français, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.

Vous souhaitez nous raconter vos « Jeux sans frontières », écrivez-nous !

En 1982, il s’envole pour Madère et participe à des jeux consacrés aux traditions de cette « île aux fleurs ». Avec ses coéquipiers de Lodève, il se classe en avant-dernière position avec 25 points… loin derrière les Belges et les hôtes portugais qui triomphent avec 40 points ex-aequo.

La sélection

Je m’entrainais avec d’autres amis, Sylvie et Nicolas, au club d’athlétisme de Montpellier. Nous avons vu une annonce pour passer des tests éliminatoires en vue d’intégrer l’équipe de Lodève pour les « Jeux sans frontières ». Je n’étais pas spécialement fan de l’émission, mais j’aimais bien la regarder. Nous nous sommes inscrits et avons été présélectionnés.

Ces tests se déroulaient les samedis après-midis à Lodève pendant 3 ou 4 semaines. Il s’agissait en fait des séances d’entraînement : course à pied, équilibre, monter à la corde, course en sac… en individuel et en équipe.

À la fin de chaque journée, une partie des candidats était éliminée jusqu’à ce que l’équipe soit formée. Pour écarter les deux derniers participants, la ville a organisé un « Intervilles ». C’était sympa.

Lorsque j’ai su que j’étais sélectionné après plusieurs semaines d’efforts, ce fut sûrement le plus beau moment de l’aventure.

Les rencontres

Je garde un souvenir formidable des rencontres avec les gens de Madère.

Du côté des équipes, j’ai un bon souvenir des Belges et des Portugais : nous sortions ensemble en cachette la nuit pour aller au night-club ou balader en ville. Les Anglais étaient, quant à eux, très sérieux. Ils s’entrainaient tout le temps, très tôt le matin… ce qui ne les a pas empêché de finir derrière nous !

En revanche, notre contact avec les personnalités de la télévision était très limité. Nous avons eu plus vu Guy Lux que Simone Garnier qui souriait seulement dès qu’elle voyait que la caméra tournait vers elle. On nous a également présenté les juges Gennaro Olivieri et Guido Pancaldi à l’hôtel mais on ne les a revus que le soir de l’émission.

Les jeux

Sur place, on a pu s’essayer aux différents jeux en fonction de nos facilités afin de trouver des astuces pour gagner. Mais, le soir de l’émission, il y avait tirage au sort qui déterminait les jeux auxquels on devait participer. Ce n’était donc pas forcément le jeu où on était le meilleur de l’équipe. Alors on partageait nos techniques.

J’ai participé trois jeux.

Sur le jeu du chat, nous devions courir sur un filet avec les équipes adverses qui faisaient tout pour nous empêcher d’arriver au bout et il fallait encore attraper un poisson et le mettre dans un panier pour finir le jeu ! Il faisait très chaud dans le costume mais j’en ris encore. Je ne m’étais pas entraîné pour ce jeu mais celui qui l’avait testé avait trouvé qu’en roulant sur le filet on avançait plus vite ! J’ai donc roulé un bon moment… sauf qu’à la fin je ne savais plus où j’étais et suis reparti dans le mauvais sens !

Ensuite, j’ai fait le jeu des mouettes qui sortaient de la maison. C’était un jeu d’équilibre. Je me souviens surtout que le costume était très… sexy !

Enfin, j’ai fait aussi le dernier fil rouge. Dans une tenue en mousse et un masque devant les yeux, on devait faire un parcours qui représentait le tour de l’île sur un vélo qui avait les roues excentrées et sans freins ! Sur le parcours, il y avait des pièges (jet de fleurs, passages dans des draps, dans des champs de canne à sucre, sur la piscine avec des dauphins qui tapaient dans les roues des vélos… J’en garde un souvenir de difficulté et d’épuisement car je me suis pris la pédale sur le mollet. Mais je suis quand même content d’avoir battu l’Anglais !

Le retour au pays

S’il y avait un mauvais souvenir à retenir, ce serait la longueur de la piste de décollage de l’aéroport de Madère. Elle était très courte et on nous avait raconté qu’il y avait eu un accident d’avion. Au bout de la piste, il était tombé dans la mer !

Si je ne me trompe pas, à notre retour en France, nous nous sommes retrouvés quelques semaines plus tard dans une bonne ambiance à l’occasion d’un autre « Intervilles ». Dès lors, je n’ai plus eu de contact avec Lodève. J’ai seulement revu Sylvie et Nicolas à Montpellier.

Propos recueillis par Christos Moustakas
Adaptation : Sébastien Dias

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Aucune Réponse »

  1. Grand François!

  2. salut françois
    cela m’a fait drole de lire tes jeux ,tu m’as formé au sluc de 71 à 75 ,on s’est ensuite croisé au bj je preparait l’ EIS
    et j’ai fait les jeux aussi en 82 avec LE CANNET ROCHEVILLE
    que de bons souvenirs !!
    si tu lis ce message tu peux me joindre ; ce sera avec plaisir de parler du bon temps

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