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Guy, ancien participant belge, raconte ses « Jeux sans frontières »

28 déc 2012 • Catégorie(s) : Mon JSf à moi : fans et anciens candidats

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à « Jeux sans frontières ». Guy Royen, ancien participant belge, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.


Eichstätt, Finale 1966. Guy (à droite) est interviewé par Camillo Felgen, le présentateur allemand de « Jeux sans frontières » (à gauche).

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En 1966, Guy défend les couleurs de l’équipe belge de Jambes. Il participe à trois rencontres de « Jeux sans frontières ».

Le mercredi 29 juin, Guy fait le déplacement à Fougères. Jambes prend l’avantage par 12 points à 4 sur Fougères (France). Le mercredi 31 août, en demi-finale, Guy reste à domicile. Jambes élimine Malo-les-Bains (France) par 8 à 4 et se qualifie pour la finale du mercredi 14 septembre. Guy est envoyé en Allemagne. Jambes s’incline face à Eichstätt, qui remporte l’édition 1966 de « Jeux sans frontières » sur le score de 7 à 5.

Débarquement immédiat

En 1966, j’étais chez les parachutistes. Les autorités de la Ville de Jambes sont venues me chercher au centre d’entrainement de commando car, j’étais le plus jeune et le plus rapide au grimper à la corde.

Je connaissais « Jeux sans frontières », j’avais vu l’émission en 1965. Ce sont les Belges qui avaient gagné.

Nous n’avons jamais eu d’entraînement spécial avant les émissions. Seule une répétition complète était organisée. Elle était nécessaire pour adapter le timing à la retransmission en direct à la télévision. Lors de ces répétitions, nous ne forcions pas pour ne pas montrer nos capacités physiques à l’adversaire. La tactique était importante.

En piste !

À Fougères, je devais démolir la porte du château et, sur un cheval en croupe, grimper à une corde sur 20 mètres et déployer un étendard.

En demi-finale, je suis tombé sur un jeu assez difficile : un parcours sur un wagonnet qui devait passer dans des tunnels. Je devais faire tomber des blocs de polystyrène.

En finale, j’ai participé à un jeu stupide, un parcours dans un tuyau, où les Allemands ont gagné…

Voyage, voyage…

Le séjour dans les villes qui nous accueillaient durait toujours une semaine au total. Nous faisions le voyage en autocar : un jour aller, un jour retour. Nous restions sur place 5 jours.

Nous avions un peu de temps pour faire du tourisme, mais très local. Rien n’était prévu par les organisateurs, si ce n’est une visite des sites où allaient se dérouler les jeux. On nous donnait des explications. Et parfois, il fallait inventer de nouveaux jeux sur place parce que certaines épreuves prévues ne convenaient pas ou étaient trop dangereuses.

Après nos victoires lors des deux premiers matchs, la ville de Jambes nous a réservé très bon accueil avec de la musique. Mais après notre défaite en finale, l’accueil ne fut vraiment pas terrible… J’ai été profondément déçu par ce manque de respect.

Pour toute récompense, nous avons reçu un survêtement de sport, rien de plus.

Rencontres…

Plus de 45 ans se sont écoulés… Alors j’ai malheureusement perdu de vue mes coéquipiers, sauf l’un d’entre eux, qui habite à Namur. J’ai repris contact avec lui. C’était sympa de se revoir après si longtemps !

Nous avons eu très peu de contact avec nos adversaires, sauf en France. Ce n’étaient que des jeux, mais il y avait une grande rivalité entre les équipes. Avec les Français, c’était toutefois plus relax qu’avec les Allemands, connus pour leur rigidité et leur discipline !

Ma rencontre avec la présentatrice belge, Paule Herreman, reste l’un de mes meilleurs souvenirs : à Eichstätt, je déjeunais tous les matins avec cette femme charmante et très intelligente. Guy Lux était également très sympathique, mais très exigeant avec nous et son personnel. Il inventait des jeux parfois trop dangereux que nous refusions de faire. Pour sa télévision et pour l’audimat, il aurait fait n’importe quoi !

Mais la rencontre la plus marquante a eu lieu lors du drink qui suivi notre victoire à Fougères. Nous avions tous bu un bon verre… Parmi les personnes présentes, il y avait la fille d’un producteur de l’ORTF de l’époque. Cette demoiselle et moi avons très vite eu plus que de la sympathie l’un pour l’autre… Après un flirt rapide, nous avons fatalement fait l’amour. C’est un très bon souvenir !

Propos recueillis par Christos Moustakas
Adaptation : Sébastien Dias

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Aucune Réponse »

  1. Grand François!

  2. salut françois
    cela m’a fait drole de lire tes jeux ,tu m’as formé au sluc de 71 à 75 ,on s’est ensuite croisé au bj je preparait l’ EIS
    et j’ai fait les jeux aussi en 82 avec LE CANNET ROCHEVILLE
    que de bons souvenirs !!
    si tu lis ce message tu peux me joindre ; ce sera avec plaisir de parler du bon temps

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