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Jean (44 ans, France) raconte ses « Jeux sans frontières »

12 jan 2010 • Catégorie(s) : Mon JSf à moi : fans et anciens candidats

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« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur les fans de « Jeux sans frontières ».
Aujourd’hui, c’est Jean, un Français de 44 ans, qui a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission. Vous vous reconnaîtrez sans doute un peu… voire beaucoup !

 Vous souhaitez nous raconter vos « Jeux sans frontières », écrivez-nous ! 

La première fois :

« J’ai découvert l’émission en 1973. J’avais 7 ans, j’étais avec mes grands-parents et nous avons regardé les « Jeux sans frontières » de Chartres. J’ai trouvé l’émission très drôle et nous avons décidé de regarder l’émission chaque semaine.

Un peu plus tard, j’ai eu la chance de pouvoir regarder l’émission à partir de télévisions étrangères, lorsque j’allais en Allemagne, en Suisse ou en Italie. Malheureusement à l’époque, il était difficile de regarder l’émission car elle était diffusée en été où les postes étaient encore peu fréquents. Et il n’y avait pas de magnétoscope. »

« Au début, j’étais un supporter inconditionnel des Français. Progressivement, je me suis mis à m’intéresser aussi aux autres équipes. »

La finale qu’il ne fallait pas rater !

« Mon pire souvenir a été un retour de vacances avec un retard du bateau puis des embouteillages, ce qui m’a fait manquer la finale à Ypres. Et en plus, j’ai appris que les français avaient gagné ! »

La plus belle année ?

« Difficile de répondre à cette question car je n’ai pas vu toutes les émissions. J’aurai tendance à répondre l’année 1977 car presque toutes les émissions sont consacrées à une époque différente et j’aime bien les émissions « en costumes ». Et cette année là, il n’y a aucune émission mauvaise. »

« La période faste des « Jeux » est pour moi de 1972 à 1978, car il y a un thème précis, un rythme créé avec le fil rouge et le joker. Les règles sont simples et les émissions drôles. »

« A partir de 1981, on note une très nette baisse d’inspiration dans les jeux. Ils sont un peu moins amusants, tout en se prenant plus au sérieux. Il y a encore des émissions très réussies (Madère ou Gand en 1982 par exemple) mais avec des jeux à huit équipes ou à six et la règle du joker à 6 points pour le 1er, 4 pour le 2ème, 2 points pour le 3ème ou 0 point pour les autres, cela devient plus compliqué. »

1988-1999 : un retour gâché ? 

« Ce que j’aime bien dans la première série, c’est qu’il y a une stricte égalité entre les pays participants : chaque pays accueille l’émission une fois dans l’année et organise la finale à tour de rôle. Dans la seconde série, certains pays organisent 2 émissions, parfois 3, d’autres aucune. Et dans l’ensemble, ce sont les mêmes pays qui accueillent la finale.

J’aimais aussi l’idée que les éliminatoires se déroulent en fonction d’un thème local, de manière à faire découvrir la culture d’un pays sans qu’aucun pays ne cherche à imposer sa culture à l’autre. Le thème de la finale était quant à lui plus universel. Jamais « Madère » ou « Les inventions hongroises » n’auraient pu être le thème d’une finale de la première série !

Mais surtout, ce qui est frappant quand on est dans son fauteuil et qu’on regarde une émission de la seconde série, c’est qu’on ne comprend pas toujours grand chose. Il y a trop de jeux par émission, qui sont trop courts, trop rapides. Et les décisions d’arbitrage ou de pénalisation d’une équipe ne sont jamais expliquées.« 

J’aime / j’aime pas : les émissions

« Je garde un excellent souvenir, outre de la première émission, de celle à Carouge, première émission que j’ai vue d’une télévision étrangère, où les jeux sont assez enlevés. Je garde également un bon souvenir de l’émission de Ludwigsburg sur Disneyland et de la finale de Montecatini sur les « Mille et une nuits » où certains jeux, particulièrement le 7ème sont très drôles. »

« En revanche, je n’aime pas beaucoup les émissions anglaises de la fin de la première série, Lincoln, Sunderland et Sherborne. Les jeux de Lincoln sont assez peu inventifs et à Sunderland à part le jeu de l’ivrogne, les jeux sont assez inintéressants. Quant à Sherborne, tous les jeux se ressemblent, à part le jeu de la femme tonneau. Comble de l’émission : elle a pour thème les pirates mais aucun jeu n’est sur l’eau ! »

Il y a tout de même des émissions de la seconde série que j’aime bien, comme celle à Montpellier sur Jules Verne et les deux émissions de Madrid en 1991 ou encore la finale de Trévise en 1990. »

J’aime / j’aime pas : les jeux

« En général, j’aime bien les jeux où les concurrents ont à remplir quelque chose, comme dans le fil rouge de la finale de Bordeaux ou dans beaucoup de jeux d’Antibes. J’aime aussi quand les concurrents jouent contre tous les pays adverses, comme le jeu « Les travaux d’Hercule » à Marina di Carrara ou « La fontaine intarissable » à Bellinzona.

J’aime bien également les jeux d’Anvers où chaque jeu est inspiré d’un tableau de Rubens, ou lorsque chaque jeu est consacré à un pays participant comme Arosa ou Nice 1972 (sur le carnaval). Et je garde enfin un bon souvenir des fils rouges allemands, de coquilles de noix devant tenir longtemps sur l’eau, comme à Grömitz ou à Heiligenhafen.

En revanche, je n’aime pas énormément les courses à l’australienne, procédé qui n’est souvent qu’un moyen pour les organisateurs de prolonger un jeu, sauf quand le jeu s’y prête, comme les autruches (la bague magique)de Montecatini où les candidats doivent se bagarrer pour récupérer la bague. Par exemple,  je n’aime pas le jeu « La jarretière de la mariée » de finale de Namur, ni « L’anniversaire des lions d’Ascona » ni « La course des lions » de la finale à Bordeaux.

Je me souviens également d’un jeu à Verbania où un chien marchant sur les mains devait recevoir trois bouées. Nous avons tous joué à la « brouette » étant enfants et les équipes ont terminé presque toutes dans le même temps. Je n’aime pas aussi le fil rouge de la finale de Ludwigsburg en 1977 où deux cochers doivent tenir le plus longtemps possible sur un carrosse trainé par des chevaux.

Je n’aime pas non plus la manie qu’ont parfois les organisateurs de créer un jeu de hasard quand l’équipe locale n’y participe pas !« 

Une sacrée organisation !

Je n’ai jamais vu « Jeux sans frontières » sur place mais j’ai essayé de jouer avec des amis et d’organiser des jeux. J’ai pu me rendre compte de toute la difficulté d’une telle organisation, simplement de changer des ballons. Il y a beaucoup de temps morts et cela nécessite une logistique importante.

D’ailleurs, en regardant aujourd’hui l’émission, je suis sensible au côté « professionnel » des présentateurs et des organisateurs, de leur capacité à éviter les temps morts, à enchaîner les jeux, à une époque où il n’y avait pas d’interruption possible. »

Témoignage recueilli par Julien Dessy

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Aucune Réponse »

  1. Grand François!

  2. salut françois
    cela m’a fait drole de lire tes jeux ,tu m’as formé au sluc de 71 à 75 ,on s’est ensuite croisé au bj je preparait l’ EIS
    et j’ai fait les jeux aussi en 82 avec LE CANNET ROCHEVILLE
    que de bons souvenirs !!
    si tu lis ce message tu peux me joindre ; ce sera avec plaisir de parler du bon temps

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