Jeux sans frontières | JSfnet.fr

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur les fans de « Jeux sans frontières ». Christos a 25 ans et vient de Grèce. Il a accepté d’inaugurer cette nouvelle rubrique en nous racontant ses souvenirs de l’émission. Vous vous reconnaîtrez sans doute un peu… voire beaucoup !

« Jeux sans frontières » en trois mots :

« Ça me rappelle l’été, les vacances sans souci et… l’enfance bien sûr. »

La première fois :

Les Jeux de l’été 1993, l’année de la première participation de la Grèce. Plus particulièrement, l’émission consacrée aux opéras célèbres tournée en Italie à Passariano di Codroipo :

« J’étais chez mes grands-parents pour les vacances et un jeudi soir, en cherchant quelque chose à regarder à la télé, nous sommes tombés sur « Jeux sans frontières » sur la chaîne nationale ET1. L’équipe grecque venait de Chania. Ce devait être le sixième ou septième jeu. La Grèce a fini dernière et pourtant, depuis ce jour, ma sœur et moi attendions chaque semaine le jeudi soir 22h avec impatience pour regarder JSf ! »

Le meilleur souvenir :

La première victoire grecque, celle de Rhodes à Milan (Italie) en 1995 :

« Je me souviens combien on a exulté à l’annonce des résultats du jeu final ! Enfin Mon pays avait enfin gagné une émission… au bout de trois ans de participation ! »

Habituée au bas du classement (elle n’avait récolté au mieux qu’une quatrième place en 1993 et en 1994), il est vrai que la Grèce pouvait compter sur le soutien indéfectible des téléspectateurs grecs, à l’image de Christos et sa sœur ! Une fidélité récompensée par deux autres victoires : Patras la même année et Komotini en 1998.

L’émission qu’il préfère oublier :

La finale de l’édition 1998, où la Grèce s’est inclinée face aux champions hongrois. Avant le dernier jeu, la Grèce n’était qu’à trois points de la Hongrie en tête. Szahalombatta ayant finalement remporté l’ultime épreuve devant Patras, ils n’ont pas pu être rattrapés…

Le souvenir le plus marquant :

L’émission grecque réalisée à Poros en 1994 :

« Les jeux de cette soirée s’inspiraient de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère. J’étais assez surpris, parce que je connais bien l’histoire et j’avais l’impression de déjà connaître chaque jeu ! »

Les Jeux à la maison :

« Chaque vendredi, j’organisais mes propres « Jeux sans frontières » avec ma sœur, mes cousins et des amis ! La plupart du temps, c’est moi qui étais Denis Pettiaux (l’arbitre) ! Les jeux étaient inspirés de ceux que nous avions vus la veille. Nous mettions de l’eau, des obstacles et… des adversaires bien sûr ! On utilisait les mêmes règles : le joker et aussi le pari. »

« Le meilleur jeu qu’on ait fait ressemblait presque en tous points à l’original. C’était un de ceux créés pour une émission de 1993 à Rhyl (Pays de Galles) sur le thème des différents signes du zodiaque. Un jeu avec un filet à noeuds comme obstacle, où il fallait transporter des verres et une bouteille du champagne tout en se tenant par le bras. On a fait exactement pareil mais sans les costume de scorpion et la tête de taureau ! »

Des émotions sans frontières :

Eté 1995. En vacances chez des amis en Suisse, il regarde « Jeux sans frontières » avec eux. Chacun supporte son équipe nationale mais tous partagent un moment inoubliable. L’émission diffusée (une des trois réalisées à Milan) se solde par une dernière place pour les Grecs… mais la Suisse termine deuxième :

« C’était l’équipe d’Amfilohia qui représentait la Grèce et nous n’avons pas été pas très chanceux… Ça a été pour nous une grande déception tandis que les Suisses criaient de joie car ils nous avaient battus ! Pour l’occasion, on avait même des drapeaux ! Quel beau souvenir ! »

Témoignage recueilli par Julien Dessy.