Jeux sans frontières | JSfnet.fr

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à  »Jeux sans frontières ».
Georgios Dimitrakakis, ancien candidat grec, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.

Giorgios Dimitrakakis a participé aux « Jeux sans frontières » 1998 au sein de l’équipe grecque de Limni Evias. À Trento (Italie), il a dû affronter avec ses coéquipiers les redoutables Savoyards de La Clusaz présents sur la première émission diffusée en France.

Face aux Français les plus performants des dernières années de l’émission, Limni Evias n’a rien pu faire. Giorgios peut toutefois épingler une belle médaille d’argent. Malheureusement, l’été 1998 ayant été un cru exceptionnel pour les Hellènes, cette deuxième place avec 72 points ne suffira pas. C’est Komotini, arrivée en tête lors du sixième rendez-vous diffusé en France, qui défendra la Grèce en finale.

JSfnet.fr : Comment vous êtes-vous préparés à la compétition ?
Giorgios Dimitrakakis : Nous avons participé à plusieurs sélections. Nous avions des courses avec des obstacles, nous étions chronométrés… Une fois que l’équipe a été constituée, nous nous beaucoup entraînés !

JSfnet.fr : Combien de temps êtes-vous partis en Italie ?
G.D. : Nous sommes restés 4 jours à l’hôtel. Un jour était consacré à l’enregistrement, un autre, le jour précédent, nous avons participé aux répétitions.

JSfnet.fr : Comment s’est passé l’enregistrement ?
G.D. : Je me souviens avoir pris part à 3 jeux. Honnêtement, je ne les ai pas du tout trouvés difficiles.

JSfnet.fr : Quelles étaient les relations avec les autres équipes ?
G.D. : L’ambiance était en général très bonne, avec tout le monde. Mais nous n’avions pas le temps de nous faire des amis. Il y avait aussi de la rivalité dans l’air : nous défendions les couleurs de la Grèce !

JSfnet.fr : Avez-vous gardé contact avec vos coéquipers ou vos adversaires d’un soir ?
G.D. : Malheureusement non. Nous n’avons pas le temps de nous voir… Nos rythmes de vie sont trop rapides.

JSfnet.fr : Déçu d’être passé si près de la victoire ?
G.D. : Nous étions très heureux d’avoir participé à « Jeux sans frontières » et d’avoir obtenu un si bon résultat ! N’oublions pas que nous jouions contre les Français finalistes l’année précédente ! Malgré tout, à la fin de l’enregistrement, nous étions un peu déçus des résultats de deux jeux où nous estimons avoir été victimes d’une injustice qui nous a coûté quelques points.

Propos recueillis par Christos Moustakas