Jeux sans frontières | JSfnet.fr

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à  »Jeux sans frontières ».
Anastasia Messini, ancienne candidate grecque, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission, dans le cadre de notre « Jour J…Sf », grande journée spéciale consacrée au 45ème anniversaire de la création de l’émission.

Anastasia Messini a participé aux « Jeux sans frontières » 1998 au sein de l’équipe grecque de Komotini. À Trento (Italie), elle remporte brillament, avec ses coéquipiers, la sixième émission diffusée en France avant d’atteindre une très honorable deuxième marche du podium en finale.

Kostas (JSfnet Grèce) : Comment avez-vous rejoint l’équipe de Komotini ?
A.M. : J’étais étudiante en gymnastique à l’université de Komotini. J’ai appris que Komotini allait participer à « Jeux sans frontières » et je me suis portée candidate. J’ai dû gagner ma place dans l’équipe à travers différents tests d’aptitude physique : grimper à la corde, nager, courir… Tous les sélectionnés ont ensuite suivi un entraînement quotidien et complet avec l’aide d’entraîneurs expérimentés et de préparateurs mentaux.

JSfnet Grèce : Aviez-vous déjà vu des émissions de « Jeux sans frontières » avant de partir ?
A.M. : Bien sûr… et je voulais même me porter candidate, mais je ne pensais pas que ce rêve puisse un jour devenir réalité.

JSfnet Grèce : Les équipes grecques étaient réputées pour leur manque de compétitivité. Que pensez-vous que votre équipe avait de spécial ?
A.M. : Je pense que nous étions très bien préparés : nous avions « étudié » les jeux précédents. Nous avions le soutien de la ville et une équipe expérimentée. Nous sommes allés à Trento pour gagner. Nous étions déterminés !

JSfnet Grèce : À votre départ de Grèce, pensiez-vous gagner ?
A.M. : Oui ! Nous avions un plan !

JSfnet Grèce : Décrivez-nous le moment où vous avez réalisé que la Grèce avait remporté le match…  
A.M. : Notre joie était incroyable. Nous étions comme des fous, nous pleurions. Nous étions tellement fatigués, et puis plusieurs membres de l’équipe étant de vrais athlètes, nous considérions cette victoire comme une autre médaille.

JSfnet Grèce : Que s’est-il passé à votre retour à Komotini ?
A.M. : On nous a accueilli avec enthousiasme, peut-être même était-ce exagéré. Mais les habitants de Komotini ont dû voir en cette victoire une promotion pour la ville au-delà des frontières de la Grèce !

JSfnet Grèce : Etiez-vous stressée ?
A.M. : Infiniment. Heureusement, nous avions l’aide d’un préparateur mental pour transformer le stress en dynamique et concentration.

JSfnet Grèce : En finale, la victoire vous a échappé de peu. Qu’avez-vous ressenti ?
A.M. : Un mélange de joie et de tristesse car nous n’étions qu’à quelques points de la victoire ! [5 points séparaient les Grecs des Hongrois de Komotini, NDT].

JSfnet Grèce : Vous souvenez-vous d’une chose que nous n’avons pas vu à l’écran ?
A.M. : Je pense que ce qui a été montré à l’écran était assez fidèle de ce que nous avons vécu à Trento. Néanmoins, vous n’avez vu que 50 %. La joie est facile à montrer à la télévision, mais vous ne pouvez comprendre l’effort- que les jeux demandent que si vous les jouez. C’est une expérience qui restera toujours dans mon coeur !

JSfnet Grèce : À quelle place avez-vous terminé aux répétitions ?
A.M. : Je ne m’en souviens pas mais nous étions bien placés. Toutefois, je suis sûre que nous avons faire en sorte de ne pas dévoiler nos vraies capacités ! (rires)

JSfnet Grèce : Êtes-vous toujours en contact avec vos coéquipiers ?
A.M. : Oui, avec un grand nombre d’entre eux.

JSfnet Grèce : Qu’avez-vous tiré de votre participation à « Jeux sans frontières » ?
A.M. : De la joie, l’esprit d’équipe et la confiance en ce que je fais avec méthode et organisation !

JSfnet Grèce : Comment qualifieriez-vous les équipes des autres pays ?
A.M. : Elles étaient très fortes.

JSfnet Grèce : Si les « Jeux sans frontières » reviennent un jour, accepteriez-vous de participer à nouveau ?
A.M. : Bien sûr !!!