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Silvia, championne en titre, raconte ses « Jeux sans frontières »

22 juin 2010 • Catégorie(s) : Mon JSf à moi : fans et anciens candidats

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« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à  »Jeux sans frontières ».
Rencontrée à l’occasion de notre « Jour J…Sf », grande journée spéciale consacrée au 45ème anniversaire de la création de l’émission,
Silvia Piombino, ancienne candidate italienne, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.

Vous souhaitez nous raconter vos « Jeux sans frontières », écrivez-nous ! 

Silvia Piombino a participé aux « Jeux sans frontières » 1999 au sein de l’équipe italienne de Bolzano Südtirol. À Le Castella (Italie), elle se classe tout d’abord, avec ses coéquipiers, sur la deuxième marche du podium de la deuxième émission (consacrée aux espions). Mais il faut se méfier des apparences : en finale, les joueurs de Bolzano décrochent la précieuse timbale. Etant donné qu’aucune édition n’a été organisée depuis 1999, Silvia est donc l’une des actuelles tenantes du titre !

Nicola Annunziata (forum italien sur « Jeux sans frontières ») : Comment as-tu été sélectionnée pour les « Jeux sans frontières » 1999 ?
S.P. :
 Par le plus grand des hasards. Petite, je suivais l’émission avec passion mais au fil du temps, j’avais perdu cette habitude. Le journal local avait publié un article annonçant l’ouverture des sélections pour intégrer l’équipe de Bolzano participant à l’édition 1999. Je n’avais pas lu l’article et, quand bien même, je n’aurais pas envisagé de me porter candidate. Un jour, une amie m’appelle, me parle des entraînements et me convainc de venir à l’une des séances. Ce soir-là, deux filles se blessèrent et j’ai commencé à m’entraîner. J’étais la dernière arrivée et vu que ça m’amusait beaucoup, j’ai continué à aller aux entraînements sans penser à la compétition. J’ai reçu un jour un coup de fil de l’entraîneur me demandant de venir à un rendez-vous. A mon arrivée, j’ai découvert avec stupeur que la presse était présente et que les personnes contactées étaient celles qui avaient été choisies pour partir pour Le Castella. C’est comme ça que tout a commencé !

N.A. : J’imagine que pour remporter une édition de « Jeux sans frontières », il faut une bonne cohésion à l’intérieur de l’équipe. As-tu gardé contact avec tes coéquipiers, 11 ans après cette aventure estivale en Calabre ?
S.P. :
Quand j’ai commencé les entraînements, je ne connaissais personne. Mais très tôt au sein du groupe a régné une ambiance vraiment magique. C’est justement grâce à cette grande cohésion que nous avons réussi à nous amuser et à remporter la finale ! Il m’arrive de rencontrer de temps en temps par hasard certains de mes coéquipiers mais malheureusement nous nous sommes tous un peu perdus de vue. 

N.A. : Paradoxalement, vous n’avez pas remporté votre manche éliminatoire : vous avez terminé derrière les Slovènes de Bohinj. Vous avez donc rencontré 10 autres villes d’Europe. Que peux-tu nous dire de ces adversaires ?
S.P. :
Je n’ai plus de souvenir précis d’eux car de  nombreuses années sont passées depuis ! Il y avait une super ambiance, un brassage de cultures et des jeunes qui partagaient la même envie de s’amuser ! Nous n’avions pas beaucoup de temps à passer avec les autres équipes. L’organisation était frénétique : entraînements, stratégies, essayages des costumes, briefings. Le soir, on s’amusait mais la fatigue se faisait vraiment sentir. Le samedi de la finale, nous sommes allés faire la fête avec toutes les équipes jusqu’au petit matin. Le courant n’est jamais très bien passé avec les Slovènes, plutôt pour des questions de compétition : les joueurs de Bohinj avaient gagné la deuxième émission et nous avions envie de prendre notre revanche !

N.A. : Comment s’est passée la finale ?
S.P. :
Nous avons fait la répétition générale le vendredi. Les organisateurs avaient prévu que ce soir-là les concurrents qui allaient faire les jeux seraient choisis par tirage au sort. Les joueurs qui avaient testé un jeu ne pourraient ensuite pas y participer le soir de la finale afin de n’avantager personne. La répétition générale comme la finale furent vraiment exténuantes. Le soir de la finale, il pleuvait des cordes et le tournage fut interrompu plusieurs fois. Nous avons fini à 3 heures du matin.

Lors de chaque émission, le dernier jeu consistait à traverser un bras de mer puis escalader une pente glissante aggripés à une corde. Je n’y ai pas participé parce que je m’étais blessée à la répétition et je suis restée au repos le lendemain. Il y eut un corps-à-corps entre notre équipage et celui des Slovènes : les rames ont commencé à voler et ça s’est fini par un avertissement aux deux équipes. Il était amusant de voir à quel point un simple jeu pouvait échauffer les esprits ! Tout le monde voulait gagner à tout prix !!

N.A. : Que ressent-on lorsqu’on remporte une émission de « Jeux sans frontières » ?
S.P. :
Une émotion inoubliable, parce que jusqu’au dernier moment nous étions persuadés de finir deuxièmes ou troisièmes ! Je me souviens que tout s’est joué sur le dernier jeu et ce sont les Grecs qui nous ont annoncé la bonne nouvelle !

N.A. : Quels souvenirs gardes-tu de Mauro Serio et Flavia Fortunato, les présentateurs italiens ?
S.P. :
Maura et Flavia étaient très gentils et disponibles. Je me souviens de leur joie lorsque nous avons gagné !

N.A. : Peux-tu partager avec nous quelques anecdotes du tournage ?
S.P. :
Je crois que le plus drôle, c’est quand les garçons de l’équipe se sont teints les cheveux ! Lors de notre participation à la manche éliminatoire, les garçons se sont décolorés les cheveux. Nous nous étions classés en deuxième position et les chances d’aller en finale étaient très minces. Nous n’étions qu’à la deuxième émission, l’équipe précédente avait fait moins bien mais il était fort probable qu’une équipe italienne remporte l’une des cinq émissions restantes. Toutefois, tant que nous étions qualifiés pour la finale, nous continuions à nous entraîner. Et chaque semaine, l’équipe en jeu faisait moins bien que nous ! Plus qu’une émission et nous étions en finale… Ce soir-là, les garçons ont fait la promesse de se teindre les cheveux en bleu si Bolzano représentait l’Italie en finale. Ce qui fit la joie des coiffeurs du coin !

N.A. : Peux-tu nous décrire le plus beau jeu des deux émissions auxquelles tu as participé ?
S.P. :
Tous les jeux étaient géniaux ! Selon moi, le plus beau, c’était celui des igloos mais malheureusement, vu que j’avais été tirée au sort sur ce jeu lors de la répétition générale, je n’ai pas pu y participer lors de la finale. Nous étions déguisés en esquimaux et nous devions nous lancer, chacun avec un morceau d’igloo, du haut d’un toboggan qui conduisait à la mer. Nous devions ensuite rejoindre à la nage trois plateformes et construire l’igloo avant de rentrer dedans.

N.A. : Comment la Calabre a-t-elle accueillie les « Jeux sans frontières » 1999 ? Comment était l’ambiance à Le Castella ?
S.P. :
Il y avait une très belle ambiance ! La présence des « Jeux » avait attiré beaucoup de monde. La petit village s’est transformé cet été-là en une petite ville. De nombreux locaux étaient intrigués, mais tous ont été ouverts et disponibles !

N.A. : Le 26 mai, nous avons célébré l’anniversaire de la création de « Jeux sans frontières ». Penses-tu que cette initiative réussisse, non seulement à perpétuer le souvenir des « Jeux », mais aussi à accélérer leur retour à la télévision ?
S.P. : Je crois qu’il est très important de ne pas oublier « Jeux sans frontières ». Je me souviens que, quand j’étais enfant, c’était une institution. Toutes les familles se réunissaient chez elles pour les regarder. Hélas, les années sont passées et les émissions de téléréalité sont arrivées, faisant « régresser » les goûts des téléspectateurs. Malgré le grand nombre de passionnés, je crains qu’il soit difficile de convaincre une chaîne de télévision de les reproposer. C’est bien dommage…

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Aucune Réponse »

  1. Grand François!

  2. salut françois
    cela m’a fait drole de lire tes jeux ,tu m’as formé au sluc de 71 à 75 ,on s’est ensuite croisé au bj je preparait l’ EIS
    et j’ai fait les jeux aussi en 82 avec LE CANNET ROCHEVILLE
    que de bons souvenirs !!
    si tu lis ce message tu peux me joindre ; ce sera avec plaisir de parler du bon temps

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