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L’arbitre international Guido Pancaldi est décédé. Hommage sur Jsfnet.fr.

4 oct 2011 • Catégorie(s) : Le Mag : l'actu des Jeux

Pour tous les fans de « Jeux sans frontières », c’était une légende. JSfnet.fr rend hommage au mythique Guido Pancaldi, décédé le 4 octobre 2011 à l’âge de 88 ans, et s’associe à l’immense peine de ses proches.

JSfnet.fr était présent lors de la dernière appartition publique de Guido, à l’occasion des retrouvailles de l’équipe italienne de Bollate plus de 30 ans après les « Jeux sans frontières » de Milan (1976). La vidéo de l’événement sera proposée très prochainement sur le site.

Retrouvez les articles consacrés à Guido Pancaldi sur JSfnet.fr :

Lire l’interview exclusive qu’il nous avait accordé en avril 2010 :

Les difficultés du rôle d’arbitre
Les plus beaux souvenirs de Guido et ses plus belles rencontres

Découvrez aussi les apparitions télé de Guido en tant qu’invité d’honneur :

Aux côtés d’Ettore Andenna et Rosanna Vaudetti dans l’émission « Tutti pazzi per la tele » (septembre 2009)
Aux côtés de Rosanna Vaudetti dans l’émission « I migliori anni » (décembre 2010)

Pour débuter l’année 2011, Guido s’invitait sur les sites JSfnet pour nous offrir une dédicace sous forme d’hommage à son complice de toute une vie d’arbitre : Gennaro Olivieri. Des mots qui prennent un retentissement particulier à l’annonce de la disparition de ce  »pionnier » des « Jeux sans frontières » :

POUR UN « PENSER SIMPLE »

Depuis la disparition de Gennaro, je suis le seul « témoin » des Jeux.

Ce n’est qu’à son enterrement que j’ai eu connaissance de ce qu’il avait été « avant » les Jeux : un très grand entraîneur de hockey-sur-glace, au service des jeunes joueurs. Il avait commencé à arbitrer par « nécessité » : il n’y avait pas d’arbitres et c’est ainsi que tout a débuté. Pour moi, ce fut la même chose mais quelques années plus tard, avec le développement et la divulgation de la discipline. Arbitre, il l’était à 100 %.

Autre exemple : quand Gennaro était au volant de sa voiture, il n’avait aucune idée de la manière dont elle fonctionnait ! Il lui suffisait de savoir qu’en poussait tel levier, on freinait, et qu’en poussant tel autre, on accélérait… Il ne pensait qu’à l’essentiel : en d’autres termes, IL PENSAIT SIMPLEMENT. Même si tout le reste était compliqué.

Aujourd’hui, plongés dans cette vie toujours plus compliquée, penser simplement n’est pas donné à tout le monde… Mais il faut essayer : c’est plus simple de ce qu’on pourrait penser !

Les interviews que j’ai données ces derniers temps ont fait remonter en surface des souvenirs enfouis au fond de ma mémoire. Dans leur énorme masse, des « fenêtres », des « tiroirs » se sont ouverts et en regardant les « souvenirs des Jeux » d’Ezio Guidi il y a quelques jours, j’ai eu des difficultés à me rappeler les règles des jeux, en perpétuelle évolution (pour ne pas dire complication) jusqu’au moment où nous finissions par les coucher sur le papier, avant de les réécrire… et encore les modifier…

Je dois également compléter ici ce que j’ai dit au cours de l’interview de Carlo Conti : les « Jeux sans frontières » étaient pour nous simples à arbitrer pour deux raisons :
1) Les règles, c’est nous qui les faisions ;
2) Au football et au hockey, quand on punit une équipe, c’est pour défendre les droits de l’autre équipe. À « Jeux sans frontières », nous punissions une équipe pour
défendre les droits de 4 ou 6 équipes, voire plus !

Merci,
Guido.

Auteur : Sébastien Dias
Propos recueillis par Gianni Magrin

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