Jeux sans frontières | JSfnet.fr

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à  »Jeux sans frontières ».
Pina Stroppa, ancienne candidate italienne, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.

Pina Stroppa a participé aux « Jeux sans frontières » 1974 au sein de l’équipe italienne de Fabriano. À Aix-les-Bains, elle est témoin d’un majestueux Carnaval des animaux.

Une sélection grand format !

Environ trois mois avant la compétition, la ville de Fabriano a publié un avis de participation à « Jeux sans frontières ». Nous avons été nombreux à nous inscrire. Ensuite, nous avons débuté les entraînements au stade, tous les jours, cinq heures par jour. Au terme des trois mois, les deux entraîneurs ont choisi les meilleurs et j’étais parmi eux !

Les jeux de la soirée

J’ai fait deux jeux : le fil rouge et le jeu de l’écureuil.

Lors du fil rouge, j’étais sur une tortue dans laquelle il y avait deux coéquipiers qui devaient avancer en glissant sur un rail. Je devais me balancer de gauche à droite de tout mon poids pour que la tortue ne déraille pas.

Le deuxième jeu auquel j’ai participé se déroulait dans une piscine. J’étais en équilibre sur une plateforme flottante, déguisée en écureuil. Les joueurs de mon équipe devaient s’élancer d’un toboggan et me lancer de grosses noisettes.

Lors de cette émission, il y eut un autre jeu, très célèbre : celui des pingouins [voir la vidéo ci-dessous avec le mythique commentaire du Britannique Stuart Hall, NDLR]. Ce jeu était éreintant ! Les concurrents descendaient par un toboggan sur une plateforme circulaire tournante. Avec un seau à la main, ils devaient récupérer de l’eau qui coulait d’un côté du plateau pour l’apporter à un coéquipier de l’autre côté. Une fois que le seau avait été transmis, il fallait recommencer. Sous la cascade, les joueurs se donnaient des coups d’épaules pour prendre le plus d’eau possible mais, entre la plateforme qui tournait et glissait, et les adversaires qui poussaient, ce jeu figurait en bonne place parmi les plus fatiguants !

Le séjour à Aix-les-Bains

J’ai un excellent souvenir des jours passés à Aix-les-Bains : les répétitions avec les autres équipes, l’échange des cadeaux avec les autres pays – j’en ai d’ailleurs conservé quelques uns !

Pendant le match, il y avait une ambiance de fête entre nous tous. Nous nous encouragions à tour de rôle. Je n’ai gardé aucun souvenir négatif de cette expérience.

Il y a quelques mois, à l’initiative de l’un des participants de mon équipe, nous nous sommes tous retrouvés le temps d’un dîner et nous avons revu l’émission, qui nous a été envoyée par la ville d’Aix-les-Bains. Le commentaire était tout naturellement en français mais nous étions tous aussi émus que des enfants !

La stratégie

Notre stratégie consistait à attribuer le joueur adéquat à chaque type de jeu, vu que nous avions eu la possibilité de les tester les jours précédents le match. Toutefois, lors de la répétition générale, nous n’avions pas vraiment brillé : je crois me souvenir que nous avions fini avant-derniers !

Au final, Pina se place sur la troisième marche du podium avec 35 points, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Avec ses coéquipiers, elle parvient à coiffer d’un seul point les Français jouant à domicile !

Propos recueillis par JSfnet Grèce
Remerciements : Christos Moustakas