Jeux sans frontières | JSfnet.fr

Tout sur l'émission "Jeux sans frontières"

.

Alexandros I., ancien candidat, raconte ses « Jeux sans frontières »

18 sept 2011 • Catégorie(s) : Mon JSf à moi : fans et anciens candidats

« Mon JSf à moi », c’est un coup de projecteur sur tous ceux qui ont participé à  »Jeux sans frontières ».
Alexandros Ioannidis (au centre de la photo, au-dessus de la mascotte), ancien candidat grec, a accepté de nous faire partager ses souvenirs de l’émission.

Vous souhaitez nous raconter vos « Jeux sans frontières », écrivez-nous !

En 1998 à Trento (Italie), il a défendu les couleurs de la ville de Komotini, lors de la sixième émission diffusée sur France 2 et, fait assez rare avec les représentants grecs de « Jeux sans frontières », l’équipe a décroché la victoire. Qualifiés pour la finale, Alexandros et ses coéquipiers sont parvenus à se hisser sur la deuxième marche du podium. Un palmarès plus que brillant !

La naissance de l’équipe

J’ai vu une annonce indiquant que des sélections allaient être organisées en vue de participer à « Jeux sans frontières ». L’entraîneur, qui était étudiant en troisième cycle de Sciences du Sport et Education Physique à Komotini, avait convaincu la municipalité de composer une équipe avec des habitants et des étudiants de l’université.

J’ai tout de suite été intéressé car je regardais « Jeux sans frontières » et ça me plaisait beaucoup.  Bien sûr, j’étais souvent déçu des piètres résultats de la Grèce.

Une équipe… différente !

Je ne sais pas pour quelles raisons les équipes grecques étaient en général si peu compétitives, mais j’imagine qu’elles n’avaient pas le soutien et l’organisation dont nous avons disposé. Notre entraîneur avait déjà participé à de précédents « Jeux sans frontières » avec sa ville d’origine : il avait donc l’expérience nécessaire pour nous préparer aux situations auxquelles nous allions faire face durant les jeux. Cela nous a beaucoup aidé. L’université nous a également soutenus, en mettant à notre disposition de nombreux équipements pour nous entraîner. Il faut enfin reconnaître que la plupart des joueurs étaient étudiants en éducation physique et presque tous, des anciens athlètes de haut niveau.

Selon moi, c’est avant tout cette préparation qui a fait la différence. Ensuite, la bonne entente entre les membres de l’équipe et enfin, un petit peu de chance bien sûr.

Nous sommes partis optimistes et au final, nous avons gagné ! Lors des répétitions de l’éliminatoire et de la finale, nous étions arrivés premiers. Et lors de l’enregistrement de la manche éliminatoire, nous avons remarqué que nos adversaires jouaient « contre » nous parce que nous étions considérés comme une bonne équipe. Nous avons donc décidés de ne pas faire un gros effort pour arriver premiers lors de la répétition de la finale. Cela n’a pas été facile cependant, car toutes les équipes ont fait la même chose !

J’avoue que nous avions même imaginé remporter la finale, mais à cause d’un peu de malchance et d’une excellente équipe hongroise, nous avons terminé deuxièmes. Nous étions un peu déçus que le résultat final se soit joué sur le dernier jeu, mais lorsque nous avons réalisé tout ce que nous avions accompli, nous étions tous heureux et fiers.

Trento

C’était fantastique ! Le planning n’était pas trop strict mais nous n’avons pas pour autant veillé tard le soir. Nous nous amusions tellement pendant les jeux que c’était suffisant pour couvrir nos besoins en divertissement !

Kostas Sgontzos était très amical et agréable avec nous. Il essayait de se fondre dans l’ambiance de l’équipe.

Bien sûr, nous avions de bonnes relations avec les équipes qui étaient dans le même hôtel que nous. Ce qui est amusant, c’est que nous nous entendions très bien avec les Hongrois… qui au final nous ont battus !

Sur le terrain

Comme tous mes camarades, j’ai participé au jeu final à chaque rencontre.

Lors de la répétition de la manche éliminatoire, je devais également tirer dans des ballons de football en visant des boîtes de conserve de manière à libérer des drapeaux lorsqu’elles tombaient.

Le soir de l’enregistrement, je devais faire sonner une énorme cloche le plus souvent possible en tirant sur une corde qui avait un poids d’un côté et un marteau de l’autre. J’ai ensuite participé à un jeu de chaises musicales où, déguisé en cheval, je devais transporter ma coéquipière Magda d’un plot à l’une des places libres d’un manège. Enfin, j’ai pris part à une épreuve où Natassa, Lina et moi devions traverser la piscine à pied sans renverser un plateau avec des verres remplis d’eau.

Sur la finale, j’ai testé le fil rouge pendant les répétitions [les trapèzes, NDLR] puis le soir de l’enregistrement, j’étais sur un bateau et je devais tenir une grande voile en plastique tandis que ma partenaire Dimitra essayait de guider l’embarcation en visant la voile avec une lance à eau. C’est également moi qui ai joué le rôle du prince charmant qui grimpait libérer la princesse prisonnière du château.

La plupart des jeux auxquels j’ai participé étaient excellents mais le plus drôle était celui des « Chefs », lors de la finale : j’ai beaucoup ri !

Nous étions très bien préparés même si nous avons dû affronter quelques imprévus, passés inaperçus lors des qualifications mais pas sur la finale. Par exemple, sur le jeu de l’aspirateur, le tirage au sort a désigné Lina et… Dimitris, le plus grand et le plus lourd d’entre nous. Aucune fille n’aurait pu réussir à le porter ! Heureusement, Dimitris s’est rattrapé en excellant sur les épreuves en solo.

J’ai gardé contact avec mes coéquipiers mais, hélas, uniquement par Internet car nous avons quitté Komotini après l’obtention de notre diplôme.

Une aventure unique

Je ne me souviens d’aucun mauvais souvenir, je suppose qu’il n’y en a pas. « Jeux sans frontières » est une aventure que je n’oublierais jamais de ma vie. C’est vraiment dommage que « Jeux sans frontières » ait été arrêté et davantage de gens n’aient pas la chance de vivre une si belle expérience.

Alexandros à Trento, au sein de l’équipe de Komotini :

Propos recueillis par Kostas (JSfnet Grèce).
Remerciements : Christos Moustakas, pour la traduction.

Tags : , ,

Mon JSf à moi : fans et anciens candidats > les derniers articles

Aucune Réponse »

  1. Grand François!

  2. salut françois
    cela m’a fait drole de lire tes jeux ,tu m’as formé au sluc de 71 à 75 ,on s’est ensuite croisé au bj je preparait l’ EIS
    et j’ai fait les jeux aussi en 82 avec LE CANNET ROCHEVILLE
    que de bons souvenirs !!
    si tu lis ce message tu peux me joindre ; ce sera avec plaisir de parler du bon temps

Laisser un Commentaire

Current ye@r *